1. NELS


    Datte: 03/09/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... complètement désarçonnée, perdue. Que se passe-t-il me demandai-je inquiète ? Que veut-il de moi ? La frustration me dévorait, une sourde rébellion montait en moi, je le défiai du regard et finis par supplier, vaincue par le désir qui me rongeait : « Monsieur, laissez-moi jouir, je vous en prie… » Le silence plana, instant suspendu entre le désir et l'aboutissement de la jouissance qui tout à coup explosa sous sa main m'emportant dans une spirale de plaisir. A cet instant je baignais dans la volupté mais Monsieur saisit mes tétons entre ses doigts, ce que je déteste. Il serrait, serrait, je mordais mes lèvres, je voulais résister et je voulais qu'il arrête. A la fin, à bout de ce que je pouvais supporter, je hurlais : « Stop ! Monsieur s'il vous plaît ». Il prit son temps pour relâcher sa pression mais il s'arrêta et j'en fus soulagée, je n'en aurais guère supporté plus. Pourtant il recommencera à plusieurs reprises durant la séance, moins fort je le reconnais, et une conversation quasi ubuesque s'engagea tandis que je lui exprimais avec véhémence que je détestais que l'on pince mes tétons, alors qu'en caressant doucement les aréoles on pouvait me faire jouir à distance. Il me répondit un : « Je sais » laconique, alternant pincement et caresses au point que je ne savais vraiment plus si j'avais mal ou si c'était bon, et que je le regardais d'un air furibard ! A posteriori je me suis d'ailleurs rendue compte que l'échange verbal fut intense durant cette séance avec Monsieur ...
    ... alors qu'habituellement je parle si peu durant le Jeu, et Maître me le reproche souvent. J'éprouvais là le besoin d'exprimer mes ressentis, mes oppositions parfois, mes indécisions souvent. Jamais je ne me suis sentie aussi vulnérable qu'entre les mains de Monsieur. Le verbal était-il le moyen de me raccrocher à quelque chose de concret, pour me rassurer, me stabiliser ? J'ai eu le sentiment d'une provocation quasi permanente entre nous, comme un jeu de défis mutuels. Parfois je me sentais frôler la révolte et Monsieur, apaisant et Dominateur, me rattrapait dans mes débordements langagiers ou comportementaux. Quel drôle de Jeu, ai-je pensé à plusieurs reprises ! Puis Monsieur entreprit un bondage très serré des seins, et m'entraînant au fond de la pièce me plaça face au mur, mains posées sur les échelles de part et d'autre. J'aimais sentir courir la corde sur ma peau, même si le serrement rendait la sensation un peu difficile à accepter. Fessées fortes, martinet et un autre instrument que je n'ai pu identifier échauffèrent vite ma peau. J'avais mal et aucun plaisir. Je tentais de me dérober, mais chaque fois, il me replaçait écartant même mes cuisses au maximum pour frapper ma chatte qu'il se mit à vraiment maltraiter. Et là c'était très dur, cinglant, brûlant, désagréable je voulais esquiver, qu'il arrête puis je me disais en même temps : « Je suis là pour obéir à Maître, alors je dois parvenir à accepter », et une légère onde de plaisir parcourut mon clito pour s'engouffrer ...
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