NELS
Datte: 03/09/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... enserre ma tête avec force, ou appuie sur le sternum, je sens mes muscles se relâcher un à un et je me trouve bien. Je me sens tellement bien et en confiance, que voilà que je lui confie que je ne jouis pas de l'anus qu'il est insensible, ce qui le fait bien rire. Et il ajoute, comme me le dit souvent Maître, que tout ça « c'est dans la tête », parce que je ne veux pas jouir, je n'ai pas surmonté mes peurs et tabous. Et il ajoute : « Mais un jour peut-être » ! Brusquement, il me relève, m'assoit au bord de la table et va chercher mon manteau. Et là il me propose de sortir nue, encordée, sous mon manteau. Et comme l'une d'elle tombe au sol, il ajoute qu'il pourra ainsi mieux me tenir. Je réplique avec véhémence que c'est absolument hors de question et je suis bien tentée de me lever, de m'habiller et de partir mais…comment ôter les cordes ? Alors je discute, j'ergote et finis par me demander s'il est bien sérieux dans sa proposition, s'il ne joue pas plutôt avec mes nerfs. Son œil malicieux le trahit à cet égard. Quoi qu'il en soit, l'idée est abandonnée, il s'assied sur la table, me place face à lui, serrée entre ses cuisses, m'enjoignant de poser mes mains sur sa tête et il commence posément à dénouer la corde qui enserre toujours mes seins et mes cuisses en partie. Tout en agissant avec une lenteur extrême et calculée, il m'interroge : « Réfléchissez, qu'est-ce que vous voudriez maintenant, qui vous ferait plaisir ? -Je ne sais pas », dis-je alors interloquée, et la ...
... tête absolument vide à ce moment-là. Mais il insiste, revenant à la charge et vraiment je ne comprends pas où il veut en venir, lui demandant même s'il sait, lui, ce qu'il désire à l'instant. Sa réponse est nette et affirmative, me déroutant davantage encore. Je le regarde troublée, désemparée et je finis par lui dire malgré ses questions réitérées : « Ce que je veux, c'est arrêter maintenant, je suis fatiguée, j'ai froid, je voudrais partir ». Son insistance ne m'arrachera pas autre commentaire, il renonce et me propose alors d'aller boire un café, ce que j'accepte volontiers. Je me rhabille rapidement tandis qu'il remet la pièce en ordre, et nous quittons les lieux. Je me sens à cet instant-là immensément fatiguée et j'ai presque de la peine à gravir cet escalier si étroit et pentu. L'air froid nous cueille à la sortie et nous gagnons rapidement un petit bar où il m'avait déjà emmenée. Détendue et mise en confiance, je me prêtais volontiers à ce « débriefing » qui m'avait tant manqué la dernière fois. D'emblée, monsieur me pose deux questions : « Alors quels sont vos ressentis ? Êtes-vous heureuse ? » Les ressentis de cette séance sont multiples mais avant tout, il s'agit de la frustration de jouissance intense que Monsieur m'a expliqué être voulue par lui pour semer le doute en moi face à ce huis-clos imprévu pour me conduire ensuite vers la certitude choisie de ma Soumission à lui et à Maître à travers sa personne. Le second ressenti est la douleur aiguë ne conduisant pas ...