1. De gentils voisins


    Datte: 03/09/2020, Catégories: fh, ff, hh, ffh, 2couples, grp, couplus, voisins, forêt, jardin, parking, caférestau, amour, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral 69, échange, Partouze / Groupe

    ... Magali et la pénètre de ses doigts. Elle jouit à son tour, elle aussi mouillée comme une fontaine. Ils s’essuient sommairement. Puis bras et jambes mêlés, chacun épuisé, inerte, reste sans réaction, s’assoupit presque, tant les efforts ont été violents. Ils reviennent à eux, et à la violence presque animale de ce rut que chacun sait être le dernier du week-end, succède le plaisir de retrouver la douceur de la peau de chacune et de chacun, les flots épars sur les oreillers des chevelures, claire et cuivrée pour l’une, brune pour l’autre, des deux superbes femmes si différentes. Ils s’embrassent, se cajolent, se remercient de tant de bonheur. Les caresses se font douces et tendres. Une dernière fois ils profitent de ce moment privilégié de parfaite connivence qui suit la joute amoureuse. Et déjà, ils ont presque un regret de devoir bientôt se quitter. Les femmes deviennent mélancoliques et les hommes silencieux. Ils se pelotonnent les uns contre les autres comme pour s’y réfugier. Jacques, pourtant peu bavard, traduit la pensée de chacun. — Allons, dit-il, il nous reste une bonne soirée à passer ensemble. Les femmes, reconnaissantes de les comprendre, l’embrassent et Michel lui fait une tape amicale sur l’épaule. — Allons d’abord batifoler dans l’eau une dernière fois, conclut Magali. Et tous quatre vont se rafraîchir. Les femmes se font belles pour leurs amants, choisissent leurs plus charmantes dentelles, des chemisiers moulants et échancrés qui leur font de jolis seins et ...
    ... la taille fine, des jupes à mi-mollet, amples et fluides, pour pouvoir danser et des talons qui leurs cambrent la taille. Discrètement maquillées, joliment coiffées, leurs cheveux relevés en chignons sauvages, subtilement parfumées, elles rejoignent leurs hommes au salon, irrésistibles. Eux aussi ont soigné leur mise, rasés de frais, pimpants dans leurs beaux habits, fleurant bon l’after-shave ou l’eau de toilette, ils sont dignes de leurs cavalières. Magali a piqué dans ses cheveux une fleur prise à un bégonia rouge qui décore l’appartement. Il est assorti aux dentelles qui s’aperçoivent par l’échancrure de son chemisier. Cela embrase les sens de Jacques qui l’adore dans cette couleur de feu. — Que tu es belle, ainsi, lui murmure-t-il. Tu pourrais être Carmen. Et le bras à sa taille, il lui prend un petit baiser sur les lèvres. — Si je t’aime, prends garde à toi ! répond-elle. Ils rient de bonheur partagé. Le restaurant grec est animé, la musique enjouée, les serveurs en passant près du bar secouent les sonnailles censées ajouter à la couleur locale. Les tables ne sont illuminées que par de petites bougies roses et l’ambiance est intimiste malgré l’allure hautement folklorique du lieu. Seuls sont un peu plus éclairés le bar, la piste de danse et la crédence de service. Bien sûr ils trinquent à l’apéritif local anisé, l’Ouzo, et savourent les petits amuse-bouche qui l’accompagnent. Puis les hors-d’œuvre, qui suffiraient à eux seuls à constituer le repas tant ils sont nombreux ...
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