De gentils voisins - Histoires de Sexe

De gentils voisins

... et variés. Le vin résiné typique coule à flots mais les hommes restent prudents et raisonnables tandis que les femmes se grisent joyeusement. La conversation est allègre et gaie, on se remémore les meilleurs moments du week-end et l’on rit beaucoup et de bon cœur à d’aussi joyeux souvenirs et aux moments forts que l’on a vécus ensemble. Deux couples aussi beaux et surtout deux femmes aussi jolies, aussi gaies, ne passent pas inaperçus. Les serveurs leur lancent des coups d’œil égrillards et d’autres couples les regardent, envieux ou amusés. Le ton de la musique monte et le rythme s’accélère : c’est le moment de danser. Les garçons passent entraîner les couples et tous se retrouvent côte à côte, chacun tenant ses voisins par les épaules, à lever en mesure les jambes. C’est le Sirtaki, la danse locale, et la cadence devient vite endiablée. On se démène et la joyeuse sarabande fait le tour de la salle, entraînant les derniers irréductibles qui n’ont pas osé participer. Le rouge monte aux joues et la proximité des corps échauffe les danseurs. On trouve charmants des voisins de table inconnus et l’on rit ensemble de ses maladresses dans la danse. Enfin, le rythme se ralentit et le niveau du son permet à nouveau les conversations. C’est le signal du retour aux tables. Les deux femmes prennent leurs sacs et se disposent à s’éclipser un instant. Jacques, taquin leur suggère : — Rapportez-nous vos petites culottes ! Elles rient et se dirigent vers le fond de la salle. — Que leur ...

... as-tu demandé ? interroge Michel.— De nous rapporter leurs petites culottes !— Ha ! Ha ! Quelle idée ? Que veux-tu en faire ?— C’était une idée de pure fantaisie. J’adore les savoir nues sous leurs jupes. Mais après tout, oui, pourquoi pas ? Nous pourrions en faire quelque chose.— Je n’ose pas imaginer !— Je te propose d’en faire des pochettes pour nos vestons.— Oh ! Voilà une idée comique. Et un peu lubrique aussi ! Chiche !— Chiche !— Et sur le chemin du retour, si nous pouvons bander à nouveau, une petite séance de jambes en l’air chacun avec celle qui nous l’aura offerte.— Bravo ! Pour moi, je crois que cela ira. Peut-être pas pour réaliser des exploits, mais pour tirer un bon coup, vite fait, à la sauvette, cela devrait marcher.— Je pense que c’est pareil pour moi.— Tu es vraiment un pote !— Merci. Allons, à ta santé. Ils trinquent à leur bonne fortune. Les deux femmes sont de retour. — Vous les avez ? demande Jacques, curieux.— On ne peut rien vous refuser ! Voici. Elles tiennent chacune discrètement dans la main fermée le petit bout de tissu roulé en boule. — Qu’allez-vous en faire ? interroge Magali— Des pochettes pour nos vestons, ainsi nous porterons chacun votre couleur, comme de vrais chevaliers ! lance Michel. À vous de choisir !— Alors vous devez porter les couleurs de vos maîtresses ! Qu’en penses-tu, Michèle ?— Mais oui, bien sûr. Et câline, les yeux brillants elle tend son poing fermé à Jacques tandis que Magali offre la sienne à Michel. Les deux hommes étalent ...