1. Les fantômes d'un passé lointin (4)


    Datte: 03/09/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Tendrement, je l’embrassais. Sur son sein, le sang disparaissait lentement. Je repris ma lecture où je l’avais laissée. Tout recommença, le marque, les cordes, les cris de douleurs, de plaisirs. Je jouissais autant qu’elle jouissait, ma Martine. Je la torturais dans mon imaginaire, plantant des aiguilles sur son corps. Enfonçant de gros gode munit de pointe dans son sexe ou son cul. Bien que tout soit fictif, si elle en souffrait, elle en jouissait aussi et c’était ça le plus important. Sur le corps de Martine, une marque de fouet disparaissait aussitôt que j’arrêtais de lire. Plus je lisais, plus le livre devint lourd sur mon bras. Près de moi, je découvrais un lutrin assez solide pour soutenir ce livre interminable et lourd. Sous ce toit, des torches s’allumèrent, des cordes étaient pendues à des anneaux, des chaines et leurs fers apparaissaient, tout droit sorti d’un autre temps. Et cette présence, la présence de cette femme amante d’un moine, se donnant à lui sans compter. Elle est là, près de nous. Comme si nous étions ses enfants ou ses héritiers. Martine jouissait sans fin. Quand je lui mettais les fers, ceux que je trouvais sur le sol, elle jouissait encore que je l’emprisonne. Je la poussais en bas, la suspendais la tête en bas, comme décrit dans ce journal si intime. Dans son sexe, je plaçais une bougie bien large. La cyprine qui coulait en abondance du sexe de Martine me servait de lubrifiant pour la seconde bougie que j’enfonçais lentement dans son anus. Je les ...
    ... allumais, regardais cette cire couler lentement sur son pubis, ses reins. Martine avait un regard braqué sur mes yeux, sa bouche exprimait le bonheur à chaque gémissement. De mon bras, je faisais mine de la fouetter et son corps répondait à ces coups imaginaires, entrainant douleur et plaisir à chaque brutalité sur son corps si désirable. À l’aube, couchée contre moi, sans le vouloir, nous ajoutions des pages à ce livre si intime lorsque nous nous racontons nos orgasmes. — Tu sais ma grande, parfois, j’ai l’impression de voir le visage de cette femme sur le tien. Tard dans cette matinée, un rayon de soleil nous pénétra, il nous réchauffait nos corps. Encore nu, je pris la main de ma compagne, l’entrainais dans le sous-sol. Pour elle, j’inventais le supplice de l’élongation sur ces tables infernales que les prêtres de l’inquisition ou leurs bourreaux affectionnaient. Son corps était tendu entre ces cordes de chanvre qui emprisonnait, allongeait ce corps en sustentation. Il n’y avait rien sous elle et pourtant elle flottait, son corps tendu à l’extrême limite. De ma main, sans rien, je faisais encore mine de la fustigé, je nommais l’objet de supplice, une cravache. Son corps se parait de rouge, la marque de cette cravache se gravait sur son corps. Si elle jouissait, ce n’était plus Martine qui le clamait, mais cette femme, ce fantôme. Après un moment de ce supplice j’écartais les cuisses de Martine. — Je vais te violer, femme. Pour toute réponse, un orgasme, un de plus et je peux ...
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