Quadrature
Datte: 06/09/2020,
Catégories:
fh,
extracon,
Oral
pénétratio,
... jouissance, de ses jambes qui m’enserrent, qui me broient… Que je me perds complètement dans cette animalité qui nous soude totalement, elle en moi et moi en elle… Maintenant, je sais ce que signifie le mot « fusion »… —ooOoo— Colette et Paul s’étaient effectivement enfuis ensemble, laissant leurs progénitures respectives derrière eux. Il va de soi qu’Isabelle et moi avons abusé de la situation, nous faisant passer pour les pauvres conjoints ignoblement trahis mais restant dignes, et se soutenant mutuellement face à l’adversité pour le plus grand bien des enfants. Le plus gênant dans l’histoire, ce fut les regards apitoyés des autres. Le meilleur dans cette histoire fut que nous nous sommes déchaînés sous la couette, sans que personne ne le sache ! Et « déchaînés » est peut-être bien faible comme terme… Puis un beau jour, Colette et Paul ont dû pointer le bout de leur nez, car vivre d’amour et d’eau fraîche, c’est romantique ; mais il existe des contraintes pécuniaires auxquelles il est difficile de se soustraire, surtout quand on fait opposition aux cartes de crédit. Paul a bien tenté de s’imposer, de jouer les fiers-à-bras, comme à son habitude ; mais Isabelle a parfaitement joué les pauvres femmes et en même temps les amies d’enfance éplorées et trahies. Moi-même, j’étais soufflé par sa performance et son culot. Pendant plusieurs jours, elle a joué une comédie d’enfer, ameutant tout le quartier, allant pleurer à droite, gémissant à gauche, jetant la honte sur les deux ...
... fugitifs. Colette et Paul se faisaient apostropher et vilipender par tout le voisinage et leurs diverses relations. Sans parler de leurs employeurs, assez marris de cette mauvaise publicité. Tandis que la nuit – car nos infidèles dormaient à l’hôtel – Isa se faisait un plaisir de transformer notre lit en champ de bataille, explorant avec moi toutes les turpitudes qui pouvaient nous traverser l’esprit. Et croyez-moi, on peut devenir très vite imaginatif ! —ooOoo— Nous sommes actuellement réunis tous les quatre afin de régler divers points de détail. Paul essaie malgré tout de la ramener ; c’est viscéral, chez lui : — Franchement, Isabelle, tu n’as pas honte de te donner ainsi en spectacle ?— Oh, regardez-moi Monsieur mon mari qui me fait la morale alors que c’est lui qui a fui le domicile conjugal au bras de ma meilleure amie ! Laissant ses enfants derrière lui !— Isa, arrête tout de suite, ou bien… Aussitôt, je m’interpose : — Ou bien quoi ? Vas-y, essaie d’avoir un geste déplacé, fais-moi plaisir ! Jusque-là silencieuse, Colette intervient : — Paul, laisse tomber ! Tu ne vois pas qu’ils n’attendent que ça ? Ils ont réussi à avoir le beau rôle auprès de tout le monde !— Écoute Colette, Paul, elle a raison. Aux yeux de tout le monde, vous êtes les fautifs à cent pour cent, les monstrueux amants.— Mais c’est faux, nous ne sommes pas des monstres !— Oh si ! Qui a abandonné femme et enfants derrière lui ? Qui a abandonné mari et enfants ? Pour aller au soleil presque un mois ? Hum ? ...