1. De Papillon De Nuit à soumise (9)


    Datte: 08/09/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Le soir venu, après une douche rapide, j’eus pour consignes de la part de ma Maîtresse de porter une minijupe couleur crème sans le moindre sous-vêtement, mais elle me laissa libre choix pour les vêtements du haut. J’optai donc pour un petit chemisier blanc, des petits escarpins à talons plats et une veste assortie à la jupe. Ma Maîtresse entra dans ma chambre vêtue d’une robe de soirée bleu-nuit en velours avec de superbes escarpins à talons hauts. Après avoir passé une rapide inspection, elle glissa deux ou trois capotes dans l’une des poches de ma veste. Je me rendis alors compte que les photos vues plus tôt dans la journée avaient dû lui donner certaines idées. Nous partîmes toutes deux de la maison et arrivâmes dans un restaurant à l’aspect très classe où j’avais l’impression de faire pâle figure parmi les gens habillés d’une manière chic et stylée. Une douce musique jouée au piano faisait office de bruit de fond. Nous nous sommes installées à une table où régnait une ambiance calme. Un homme qui n’avait pas un accoutrement de serveur vint à notre rencontre. Il devait avoir la cinquantaine, grand, cheveux poivre et sel, et était habillé d’un costume noir à rayures ; je me doutai qu’il devait s’agir du patron. — Bonsoir, Madame la baronne. Comment allez-vous ? lui demanda-t-il en lui faisant un baisemain. Cela faisait si longtemps... — Bonsoir, Jean-François. Je mourais d’envie de revenir ; mais vous savez, le travail, encore le travail, toujours le travail... lui ...
    ... dit-elle en souriant. D’ailleurs, je vous présente ma jeune soumise, ajouta-t-elle en me désignant du menton ; elle devrait être impatiente de faire connaissance avec votre, disons... "professionnalisme", insista-t-elle sur ce dernier mot. Je ne m’étais jamais sentie aussi gênée que ce soir, j’en rougissais ; mais il m’adressa un grand sourire accueillant. J’avais l’impression que toute la salle l’avait entendue. Je jetai d’ailleurs un coup d’œil autour de nous, mais personne ne semblait avoir relevé. Tant mieux ! — Bonsoir, Mademoiselle, m’accueilla-t-il, le sourire aux lèvres. Je vous souhaite de passer une bonne soirée, dit-il avant de repartir. Un serveur apparemment jeune et au physique peu avantageux fit son apparition. Il devait sortir de la cuisine parce que sa peau était grasse ; il nous donna les menus. — Oh, excusez-moi, jeune homme. Mon amie ici présente souhaiterait aller aux commodités ; seriez-vous assez aimable pour l’y accompagner ? lui demanda-t-elle doucement. Je précise que suite à un regrettable incident, elle est dans l’incapacité de se déshabiller seule ; pourriez vous lui venir en aide ? Elle lui glissa un billet de 20 euros. — O... Oui, bien entendu, Madame, bafouilla-t-il en rougissant. Je la regardai, les yeux écarquillés. Mais son regard insistant et ferme plongé dans le mien m’indiqua que je n’avais d’autre choix que d’obéir. Me raclant la gorge, je me levai, pris discrètement une capote et suivis le jeune homme. J’étais horriblement gênée, et je savais ...
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