L'inconnue du dix-septième étage
Datte: 10/09/2020,
Catégories:
fh,
inconnu,
Collègues / Travail
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
délire,
bourge,
Treize heures trente. Encore deux paliers et j’y suis. Le temps de revérifier encore une fois si ma tenue est toujours aussi impeccable qu’il me l’a été demandé, et je sonne. Maîtresse Clara m’ouvre. Comme à son habitude, elle est nue, à l’exception de ses bas noirs et de ses cuissardes aux talons vertigineux qui la rendent toujours aussi belle. Par contre, elle porte un long martinet de cuir noir dans la main droite et, à en juger par la sueur qui coule entre ses seins, elle vient tout juste de s’en servir. — Bonjour, Maîtresse. Comment vas-tu ?— Très bien, Alan. Et comment va mon jeune soumis ?— Très bien, Maîtresse Clara. Comme à chaque fois que je te vois. Sans se préoccuper un seul instant de l’indécence de sa tenue, elle sort sur le palier pour me faire la bise. — Entre, je t’attendais, répond-elle avec un petit air entendu. Je connais assez bien Maîtresse Clara pour savoir qu’elle est à la fois le feu et la glace. Oui, elle vient de m’embrasser avec un grand sourire, mais je sais qu’en même temps, elle m’a également inspecté sous toutes les coutures. Bon, cette fois, les directives étaient simples : je devais porter un jean aussi délavé et moulant que possible sur une paire de santiags, le tout avec un simple tee-shirt blanc et un blouson d’aviateur. Côté coiffure, je devais adopter la coupe du Georges Michael des années 80-90, autant dire que ce n’était vraiment pas difficile. — Je vais me rafraîchir et te chercher les instructions. Tu peux m’attendre dans le donjon ...
... mais je te préviens, ils n’ont pas le droit de parler. À tout de suite. Ce qu’elle appelle – un peu pompeusement – le donjon, c’est ce qui fut autrefois le salon de cet immense appartement que je connais par ailleurs si bien. Selon son expression, elle a deux personnes sur le feu, et elles patientent calmement en attendant son retour. À ma droite, un gars est en position sur le chevalet. Le terme est impropre, mais c’est ainsi que nous appelons ce meuble un peu particulier qui ressemble à deux bancs sans dossier que l’on aurait disposés parallèlement et à une bonne cinquantaine de centimètres l’un de l’autre. Même si tout cela est copieusement rembourré, lorsque l’on est à genoux dessus, ce n’est généralement pas tout à fait pour rien… Ces deux fameux bancs sont fixés entre eux par deux barres placées largement plus bas, et c’est sur l’une de ces barres que l’on pose ses mains. Là, le cul toujours beaucoup plus haut que les épaules et les genoux bien écartés, inutile de dire que l’on a le popotin particulièrement accessible… Bon, pour être honnête, avec Maîtresse Clara, ce n’est que rarement violent. Oui, c’est vrai, elle n’est jamais avare quand il s’agit de distribuer les gifles, les claques et les coups d’instruments divers, mais elle sait toujours s’arrêter avant que ce soit vraiment trop hard. Déjà, quoi qu’il arrive, tu sais que tu rentreras chez toi sans la moindre trace de ses forfaits, et si tu as encore un peu mal au postérieur le lendemain, tu pourras quand même ...