La première fois - Histoires de Sexe

La première fois

... tête. En attendant de prendre mon service de l’après-midi je m’occupe comme je peux mais je n’ai qu’une seule idée en tête, la revoir, l’observer, faire connaissance, bref m’en mettre plein les yeux. Je descends enfin à la brigade en espérant la trouver en bas. En arrivant je fais machinalement le tour de la brigade pour la chercher, rien à faire, elle n’y est pas. Je vais donc voir la feuille de service mais malheureusement elle est en repos cet après-midi jusqu’à demain soir. Malgré ça, je suis tout de même contente de travailler, je retrouve donc le sourire pour faire ma patrouille. Le lendemain, la journée se passe sans accroc. Vient enfin la patrouille du soir où je suis censée surveiller une fête votive avec elle. À 22 heures je descends à la brigade, je m’installe dans la salle café en attendant de la voir débarquer avec l’adjudant qui nous accompagne aussi. Je papote avec mon chef de détachement et l’autre réserviste qui est avec nous. Après quelques minutes elle arrive par la porte de service. Je ne sais même pas s’ils ont observé ma gêne à chaque fois qu’elle est là mais je ne peux m’empêcher de la regarder. Je me lève pour lui faire la bise et l’adjudant nous demande de le suivre pour qu’il puisse nous remettre nos armes de service. En revenant à la salle café, elle est assise sur la table appuyée sur ses mains légèrement en arrière. C’est seulement sa manière d’être mais elle dégage une sensualité, une chaleur enivrante. Je l’observe jouer avec sa longue tresse ...

... qui, quand elle laisse aller sa tête en arrière, le bout de ses cheveux balaie la table à l’allure d’une plume tombant délicatement. Ce mouvement de tête laisse apparaître son cou et son menton délicat. C’est impressionnant, je l’observe et mes yeux se perdent dans le creux de sa gorge et j’ai une irrésistible envie de l’embrasser comme un vampire assoiffé de sang perdrait le contrôle en voyant sa victime. Je ne sais pas comment les hommes qui travaillent avec elle font pour surmonter ça tous les jours. Mais bon, c’est une bien maigre contrepartie pour avoir le droit de la contempler quand bon nous semble. L’adjudant s’installe à une chaise et entame une conversation avec nous et Aurélie. Moi je me mets face à elle, appuyée dans l’encadrement de la porte, comme pour montrer mon envie de commencer la patrouille mais en fait ceci n’est qu’un stratagème pour pouvoir mieux l’observer. Leurs conversations ne m’intéressent absolument pas et je me perds dans mes pensées. J’ai chaud, mon cœur bouillonne, mes mains sont moites, ma respiration s’accélère, je rêve, je fantasme. Toujours appuyée contre la porte je m’avance doucement vers ce cou qui m’attire je ne la lâche pas des yeux, elle relève la tête et plante ses yeux noisette dans les miens, un sourire se dessine sur ses lèvres charnues, une incroyable sensualité se dégage de ce corps et ça m’excite. Je continue à avancer, elle regarde à sa gauche puis me regarde de nouveau je me rends compte que les trois personnes qui étaient avec ...