Le slow
Datte: 17/09/2020,
Catégories:
fh,
jeunes,
fête,
école,
amour,
Oral
pénétratio,
mélo,
nostalgie,
humour,
amourdram,
prememois,
... commençait à imprégner sérieusement nos corps enlacés. Mélanie a dû pressentir que je n’étais pas l’athlète capable de tenir indéfiniment cette position sportive, car elle a de nouveau posé les pieds par terre et, soulevée sur les orteils, a accéléré ses mouvements des hanches. Nous ne dansions plus. Nous étions concentrés sur nos gestes, et j’ai eu à plusieurs reprises l’envie de m’abattre avec elle dans le canapé trois places, pour davantage de confort, mais c’était notre slow, celui qui avait embrasé nos sens quelques jours plus tôt, et je voulais le revivre entièrement comme il le méritait. Le chorus se poursuivait, envoûtant, lascif, avec les notes de flûte et de mellotron qui s’envolaient, et mon membre qui s’activait malgré ma fatigue, malgré mes mollets endoloris, mes muscles abdominaux enflammés et mes cuisses tremblotantes. J’avais eu peur de jouir à nouveau trop vite, mais la position acrobatique et l’effort physique que je produisais pour soutenir le corps de mon amie atténuaient mes sensations. J’ai fléchi à nouveau légèrement les jambes, et Mélanie est venue s’empaler à fond sur mon sexe au moment où le chorus s’achevait dans trois derniers accords de mellotron. J’ai failli basculer en arrière, sous le coup de reins que venait de donner Mélanie, mais j’ai fait un petit pas de recul, et nous ne sommes pas tombés. En riant, nous nous sommes accrochés l’un à l’autre davantage encore, comme des naufragés à leur bouée de sauvetage, balancés par les flots de ...
... l’océan d’émotions qui nous emportait loin de tout. Nous étions en plein délire, en pleine extase, et je ne maîtrisais plus rien hormis ma résistance aux lois de la gravité. Le contact physique était affolant, rempli de vibrations, de frémissements, de glissements de corps en sueur et de gémissements de plaisir. Les seins de Mélanie s’écrasaient contre ma poitrine, son sexe engloutissait le mien avec un bruit de succion, et sa respiration haletante remplissait mon oreille. Nous avons poussé des cris de joie et de douleur à la fois. J’avais mal partout mais la jouissance s’annonçait dans mon ventre et dans le creux de mes reins, poussée de lave en fusion attisée par les gémissements de plaisir de ma partenaire. Nos cœurs battaient à tout rompre, la transpiration ruisselait de partout, j’avais la gorge enrouée, des cheveux dans la bouche et dans les yeux. Mélanie a accéléré ses mouvements, et j’ai serré les dents pendant que montait l’orgasme. Nous nous sommes envolés en même temps, sur le dernier refrain, mais notre plaisir prenait toute notre énergie, et nous n’avons pas pu chanter. Pas tout de suite, pas la première fois. Mais quand Justin Hayward a repris les derniers vers de la chanson, nous les avons bus en même temps que lui, convaincus que rien ne pourrait jamais nous séparer. — ’Cause I love you… Yes I love you… Oh how I love you… Oh how I love you… —ooOoo— Nous n’avons pas beaucoup dormi de la nuit. L’étroitesse du lit nous maintenait l’un contre l’autre, et je ne pouvais ...