1. La Révélation de Sophie (4)


    Datte: 23/09/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... culotte ! » Il a raison. Sophie s’est inondée, la jouissance a abondamment coulé sur les cuisses et a imbibé la petite culotte. Sans compter l’antécédent du matin : le tissu a été le témoin privilégié de la première masturbation. Un changement de sous-vêtement s’imposait déjà. Mais la jeune fille a dû mariner plusieurs heures durant dans le même coton sérieusement éprouvé par les émanations de son intimité sexuelle persistante. Bref sa petite culotte déjà sale se dégraderait encore au contact de sa minette à nouveau dégoulinante. Le porc appuie son ordre en agitant vigoureusement, comme pour l’essorer, le vibromasseur. Des gouttes suintent de l’hérisson en boule et en mousse, elles tombent sur le sol : « Regarde-moi ça ! Ta culotte doit être dans un drôle d’état. Allez ! Donne-la-moi ! Dépêche-toi ! » Telle une grue maladroite, empêtrée dans sa jupe qu’elle rabat, dans le même mouvement mal synchronisé, sur ses jambes, en dansant d’une patte sur l’autre, elle se déleste du sous-vêtement très douteux et, toute penaude, le tend au porc. Il l’examine attentivement, l’expose au rayon de lumière qui filtre du vasistas ; par le jeu des transparences s’imprime sur le coton autrefois immaculé le sceau de l’infamie : plusieurs larges estampilles de cyprine. « Dis donc, petite cochonne, tu uses beaucoup de culotte en ce moment !!! Allez ! file vite. A tout à l’heure, ma puce. » Pour la seconde fois en quelques jours, Sophie déambule dans la rue, l’entre cuisse bassinée par les eaux ...
    ... de la jouissance et, sans culotte sous la jupe, le sexe girouettant à tous les vents. La répétition pourrait paraître monotone mais elle concerne des actes tellement extraordinaires ; le parfum capiteux de l’inédit est largement préservé. Une expérience vénéneuse, redoutablement captivante. Mon Dieu, le malsain s’avère tellement palpitant ! Les prescriptions religieuses, les lois intransigeantes, tous ces carcans impitoyables auxquels, jusqu’à présent, elle a obéi aveuglément ont-ils été érigés arbitrairement dans le seul but de censurer son corps ? Depuis sa plus tendre enfance, la prosternation et la vénération n’ont généré que frustration. Pour autant, Sophie ne peut se résoudre à renoncer à sa quête d’absolu. Mais à quel maître se vouer ? Le porc ne saurait être son Seigneur. Des pratiques abjectes ne peuvent mener au Paradis… Même si elles ouvrent la voie de l’épanouissement ? Elle se jette sous la douche. Le jet la débarrasse de la pollution. Elle n’a jamais nettoyé avec autant d’application ses orifices. Elle se rend à l’évidence : si elle obéit à l’impératif d’être propre de partout c’est uniquement dans la perspective de la prochaine exhibition devant le porc. Comment dans de telles conditions préserver un semblant de dignité ? Les marques de cravaches sur le derrière se sont estompées. Certes les traces discrètes restent gravées au fer rouge dans sa mémoire, comme autant de citations à comparaitre à nouveau devant l’odieux personnage mais l’absence de douleur est ...
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