1. La Révélation de Sophie (4)


    Datte: 23/09/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... d’asservissement. Le geste sûr, il déboutonne le chemisier de la pucelle. Sophie tente d’arrêter le mouvement. Mais elle est privée du droit à la parole. « MmmHHHuuùùùmmHHhMmUUûùuhh… » Les sons informes et écumeux qui s’échappent de sa bouche, sont sensés exprimer le refus, ils soulignent en fait sa dépendance. Des borborygmes ! Elle n’a pas d’autres arguments à opposer à l’autorité arbitraire du mâle. Il consolide son pouvoir discrétionnaire en justifiant l’exhibition : « Pour devenir toi-même, tu dois accepter d’être dépossédée, Sophie. Une fois dépouillée de ta fierté, de ta dignité, de ton amour propre, tu accéderas à l’essentiel. Cette assurance consolide la docilité de la jeune femelle. Elle est à sa merci et il assume cette responsabilité : avoir tout pouvoir sur elle. Il ouvre donc le chemisier et dévoile lentement le soutien-gorge - aussi blanc que l’étendard de la reddition - qui enclot, sans totalement les contenir, les deux mamelles candides à la fermeté toute printanière. Il prend sur lui de ne pas s’attarder sur ce spectacle ô combien ravissant et tel un chirurgien qui s’exécute avec la distance professionnelle indispensable à la réussite de l’opération, sans hésiter, sans mouvement superflu, sans exagérer les contacts avec la peau pourtant si douce et si affectueuse, ses doigts agiles passent derrière le dos de la soumise pour dégrafer le carcan de coton. Et, là encore, même si les pommes d’amour aux tétons arrogants paradent devant les yeux de l’étalon, ce ...
    ... dernier ne cède pas à l’invitation au pelotage. Il domestique ses pulsions alors que Sophie n’a aucun contrôle de la situation. Ainsi, il justifie sa position dominante. Elle doit d’autant plus être éblouie par cette capacité à rester maître de soi qu’elle est complètement débordée par les émotions sexuelles. Le mâle surinvestit dans la fragilité féminine, en la transformant en signe de faiblesse, il l’exploite outrancièrement. Certes, il profite d’elle, abuse des circonstances, mais puisqu’elle adhère à cette répartition des rôles, il n’y a pas d’abus. L’excitation de Sophie, conditionnée à son infériorisation, grandira à mesure qu’elle acceptera de se laisser rabaisser et elle pourra s’abandonner à la débauche sans se renier, elle se perdra dans le vice sans se fourvoyer. Le cercle est sans doute vicieux, il n’en est pas moins jouissif. L’adorable petite nichonne frémissante n’a d’autre alternative que d’attendre les instructions. L’obéissance garantit l’épanouissement. « Allez Sophie ! En position. Mains sur la rambarde, bras tendue, corps ployé… » Le destin de la magnifique poupée est désormais entre les mains de Phil et cette spoliation du libre arbitre concerne au premier chef le véhicule des émotions et des sensations : son corps. Elle n’a plus aucun droit sur lui, n’en est plus propriétaire. « … Voilà parfait. Tu apprends vite. C’est bien ma puce. » Elle est, au sens propre du terme, la chose de Phil. Il serait donc aberrant, presque inconvenant, de lui demander son avis ...
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