1. Première guitare


    Datte: 26/09/2020, Catégories: fh, jeunes, inconnu, vacances, campagne, caférestau, autostop, amour, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme préservati, init, roadmovie, coupfoudr, occasion,

    ... désir et de sensualité. Soudain, ces collines, ces plaines, ces forêts odorantes, ces profonds ravins que je voulais découvrir au cours de mes pérégrinations estivales, je les ai sous les yeux, entre les mains. Elle me fait découvrir sa géographie intime comme je ne saurais découvrir seul aucun autre lieu du globe, si enchanteur soit-il. Caresse après caresse, baiser après baiser, elle m’apprend sa manière d’aimer, d’exprimer ses envies, et elle me montre comment les satisfaire. Tout en elle est dualité, alternance incessante entre le besoin de maîtriser nos ébats, puis de s’abandonner à ma fougueuse inexpérience. Elle fait preuve d’une incroyable habileté à me retenir lorsque je commence à m’emballer. Plus tard, après de lénifiantes caresses, elle me remet en forme d’un tour de main lorsque l’envie lui prend de me lâcher la bride. Elle se laisse alors pénétrer, empaler, fouiller, jusqu’à ce qu’elle perçoive à quelque tension de mes reins que je perds pied. D’un geste souverain elle calme une fois de plus mon impétuosité et m’emmène vers plus de légèreté, de sensualité, vers ces plaisirs plus raffinés que je découvre entre ses bras. Pendant des heures, elle fait de moi un jouet, une marionnette, un pantin, que je la sais prête à désarticuler d’un instant à l’autre. Avant d’en arriver là, elle me conduit quelque temps encore d’une découverte à l’autre, d’un plaisir à l’autre, à chaque fois plus intenses. Jusqu’à ce qu’une mystérieuse pulsion l’incite enfin à me céder. Elle ...
    ... s’empare alors avidement de moi et d’un coup de hanches m’enfouit entièrement en elle. La violente douceur de son bouillant fourreau me submerge sur-le-champ. Une immense vague de plaisir déferle dans mon ventre, un feu d’artifice explose dans ma tête pendant que je me vide en elle. Je ressens jusqu’au plus profond de mes entrailles le plaisir de m’abandonner, de me mélanger, d’aimer passionnément, ne serait-ce qu’une nuit. Lorsque nous sommes enfin apaisés, je reste allongé sur le ventre, contre son flanc. Elle caresse tendrement mes fesses, parcourt mon dos du bout des lèvres et de la langue. Sa peau est chaude et infiniment douce. Elle me dit que c’est sa peau de femme amoureuse, de femme comblée. Je sais que ce n’est pas vrai. Enfin, pas complètement, tant j’ai été incapable de lui faire partager ma jouissance. Je voudrais pouvoir lui offrir plus, mais elle m’a ôté toute force, tout désir. Elle me rassure, me parle de ce qu’elle a ressenti, de ce qu’elle a reçu de moi au moment où je me suis répandu en elle. Troublant aveu, abandon fusionnel, cadeau infiniment précieux, souffle-t-elle dans le creux de mon oreille. Les premières bougies s’éteignent. Elle s’allonge sur moi, ventre contre dos. Me serrant fort entre ses bras, elle se met à chanter le refrain de la chanson de Graeme Allwright que nous n’avions pas eu le temps d’aborder au cours de nos exercices.Emmène-moi, mon cœur est triste et j’ai mal aux pieds, emmène-moi, je ne veux plus voyager. Pourquoi ces mots ? Pourquoi ...