1. Bah.. l'auto-stop, quand on est étudiante (4)


    Datte: 01/10/2020, Catégories: Lesbienne

    ... pouvoir lire les petits messages de quelqu’un qui pense à vous au réveil, avec en cerise sur le gâteau, des propos assez chauds, histoire de vous mettre en condition pour la journée. Cette dernière s’est bien passée, toujours aussi intéressante, avec encore quelques copains qui ne se privaient pas de me faire savoir qu’ils appréciaient grandement ma nouvelle façon de m’habiller. Franck est revenu à la charge comme hier, mais avec beaucoup plus de tact, j’ai apprécié sa retenue par rapport à la veille. — Alors ma chérie, il est vingt-deux heures, j’espère ne pas te réveiller. — Je te fais juste des gros bisous pour te souhaiter une bonne nuit et te rappeler combien je pense à toi. Il est vrai que ces deux messages sont arrivés un peu tard, et que j’étais sur le point de m’endormir. À vrai dire j’étais un peu fatiguée, pour vous dire, je n’avais même pas trouvé l’énergie de me faire un petit plaisir. J’avais de la chance car j’étais en hauteur dans le bâtiment, du coup je n’entendais pas tout le monde se promener, ni l’évacuation des eaux usées de tous les étages. Ma chambre était on ne peut plus sobre, avec un lit un bureau une chaise et un petit coin toilette. Pour avoir des copines dans des facs à Paris, je préférais le cadre de la vallée de Chevreuse, il était beaucoup plus sain et en plus on n’était pas tenté d’aller faire la foire le soir dans la capitale. J’avais mon ordinateur portable sur le bureau et il m’arrivait souvent de travailler assise sur le lit avec mon ...
    ... PC sur les genoux. Il y a des fois, des copines venaient pour que nous puissions travailler ensemble, c’est le plus des résidences étudiantes. Voilà comment une de mes copines a constaté que j’avais maintenant de jolis dessous, quand elle a constaté que c’était de la marque elle m’a dit que j’avais gagné au loto. Pour ne pas trop attirer l’attention, je lui ai dit que c’était ma mère qui me les donnait. Le lendemain s’est aussi bien passé, avec toujours des messages échangés avec Geneviève. Le jeudi matin au réveil Geneviève m’avait laissé un texto. — Dis-moi à quelle heure je peux venir t’enlever ce soir. En analysant mes horaires j’ai pu lui répondre qu’elle pouvait me récupérer à dix-sept heures. — Amène de quoi travailler et je te garantis que tu vas passer un bon week-end. Bien que concentrée durant les cours, dans ma tête je n’arrêtais pas de penser à ce que me préparait Geneviève pour le week-end. Les heures passant me rapprochaient de nos retrouvailles, j’étais impatiente comme une enfant la veille de Noël. Comme d’habitude nous nous sommes retrouvées dans une petite rue à côté de la résidence universitaire. Muriel et Geneviève étaient là à m’attendre, nous nous sommes fait la bise, avons quelque peu conversé, puis nous nous sommes engouffrées dans la voiture avec une direction qui m’était inconnue. Avant de partir, Muriel a fait une escale à la station-service pour faire le plein. C’est à cette occasion que j’ai découvert la taille du réservoir de la voiture, cela ...
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