1. Mélanie, étudiante à Bordeaux (33)


    Datte: 27/06/2017, Catégories: Trash,

    ... un mousqueton, interdisant à sa petite blonde l’usage de ses mains, puis il accrocha une épaisse laisse de métal à son collier. — Tu es bien ? On peut avancer ? — Oui, Monsieur, déclara Mélanie sans hésitation. Elle aurait pu ajouter qu’elle était heureuse à cette place, totalement en confiance avec lui, décidée à lui faire honneur dans ce temple de la soumission. Il commençait à y avoir du monde dans les diverses salles qu’ils traversèrent, l’habituelle faune parisienne nocturne venue s’encanailler dans un lieu fleurant bon l’interdit. Ils s’arrêtèrent devant le comptoir du bar tenu par trois serveurs, un homme âgé et deux jeunes femmes aux tenues succinctes. Thomas commanda une bouteille de champagne, puis il fit boire sa jolie soumise, présentant la coupe à ses lèvres. — Merci, Monsieur. — Je garde la bouteille ; on avance, proposa Thor en repoussant négligemment les avances d’une barmaid. Allons vers le donjon, ici ça fleure trop la vanille. Un escalier descendait en effet vers une zone réservée du club, fréquentée des seuls initiés : l’entrée en était gardée par un vigile qui les laissa passer dès qu’il reconnut ces clients-là. Quiconque arrivait dans la partie du bas sentait tout de suite que l’ambiance était complètement différente. Pas de rires ni de musique ; quelques cris diffus, des exclamations venues d’une salle plus loin. Thomas resservit du champagne et les hommes trinquèrent en silence avant de porter une coupe aux lèvres de la soumise blonde. — On avance ? ...
    ... proposa le géant blond. Il n’y a rien d’intéressant avant la grande salle. Tiens, il y a bien du monde, ici. Quelqu’un fouette une soumise. Au bruit et à la cadence, c’est particulièrement violent. Mélanie sentit son estomac se soulever ; le cœur au bord des lèvres, elle s’obligea à suivre les deux hommes. Entraînée par la laisse, elle n’avait pas le choix. Ils entrèrent dans la grande salle voûtée appelée le donjon. Une vingtaine de personnes debout, en cercle, entouraient une estrade en bois située au milieu de la pièce. Sur l’estrade, un homme velu, épais et musculeux, vêtu d’un pantalon noir et d’une chemisette blanche, frappait sans discontinuer une femme nue, bras tirés vers le plafond par des chaînes. Ses chevilles aussi étaient enchaînées pour l’immobiliser. La femme, manifestement jeune, était bâillonnée et ses yeux recouverts d’un fin bandeau de soie noire. Sa chevelure brune était nouée en un chignon serré d’où s’échappaient quelques mèches folles. Les coups de fouet claquaient toutes des cinq secondes environ et n’épargnaient rien, depuis les mollets jusqu’aux omoplates. Les trois arrivants se déplacèrent pour apercevoir le côté pile, les petits seins rudement marqués, les côtes qui se soulevaient trop rapidement, le pubis renflé d’où perlaient quelques gouttes de sang. Les joues baignées de larmes, la jeune femme tremblait et ne contenait pas ses gémissements. huqhttrg Mélanie réalisa qu’elle s’était mise à pleurer à son tour en découvrant le corps menu de la ...