Mélanie, étudiante à Bordeaux (33)
Datte: 27/06/2017,
Catégories:
Trash,
... suppliciée se tordre encore et encore sous les impacts fulgurants qui se succédaient sans discontinuer. Elle croisa le regard de Thomas, qui était aussi désolé qu’elle ; ils ne pouvaient, ne devaient rien faire : c’était trop tard. C’est alors qu’ils entendirent Eirik grommeler, avant de comprendre enfin ce qui se passait devant lui. — Mais c’est pas vrai... Elle est complètement folle, cette souris. Elle va se laisser faire sans... BARKATU ! Dans la salle presque silencieuse, son cri résonna contre les murs et fit sursauter de nombreux spectateurs. Surpris, le fouetteur se retourna vers le géant scandinave et le reconnut, mais il ne comprit pas le message et leva à nouveau son instrument. — Merde, arrête, Gabe ! Pose ton fouet ! Je me charge de la suite. Elle est à moi. Au moment où il dit cela, il réalisa que jamais de sa vie il n’avait été aussi sûr d’énoncer la vérité. Elle était à lui, cette petite brune au corps gracile qui occupait tous ses rêves, embrouillait ses pensées quand il ne dormait pas. Il s’approcha et monta sur l’estrade ; à contrecœur, Gabriel s’en alla non sans l’avoir gratifié d’un dernier regard incendiaire en le croisant. — Fallait le dire qu’elle était à quelqu’un, cette fille, râla-t-il en fendant la foule de curieux. Eirik ne répondit pas, trop occupé à admirer la jeune crucifiée qui reprenait son souffle. Sa peau d’ordinaire mate luisait, recouverte d’un voile de sueur ; elle était couverte d’un entrelacs de longues marques à tous les stades de ...
... couleur, depuis le rouge violacé au noir, sans oublier les nombreuses coupures d’où perlait le sang. Il posa les deux mains sur les côtes, juste sous les aisselles. Anita frissonna et tenta de se dégager. Il comprit que son bourreau ne devait pas la toucher, et elle ne l’avait pas reconnu ; lorsque Gabe la fouettait, elle était arrivée à un état de transe distancié de son corps et n’avait pas reconnu sa voix quand il avait hurlé son mot de passe. Bien inutile d’ailleurs puisqu’elle était bâillonnée. Il aperçut, serrée dans sa main droite, le diapason de métal qu’aimait Gabe dans cette situation. — C’est moi, Anita. Je suis là, et je ne t’abandonnerai pas. Plus jamais. Il lui retira doucement le bandeau et les yeux sombres de la petite Basque papillonnèrent avant de se fixer sur lui. Ce n’est qu’alors que ses nerfs la lâchèrent et qu’elle éclata en sanglots ; silencieux, car une grosse boule occupait sa bouche, mais ses épaules tressautaient et tout son corps était agité de tremblements incoercibles. Eirik la serra dans ses bras et la laissa reprendre ses esprits avant de lui ôter le bâillon. Ses mains coururent sur la peau tendre et frissonnante de la jeune fille, survolant tendrement les nombreuses ecchymoses avant de s’égarer entre les cuisses largement écartées. Il glissa deux doigts dans son intimité qu’il trouva à peine humide. — Tu es folle, ma puce. Folle, déterminée et plus courageuse que je ne le serai jamais. Tu veux que je te libère ? — Je voudrais surtout que tu me ...