Latifa reprend du service
Datte: 10/10/2020,
Catégories:
f,
ff,
fff,
asie,
cadeau,
prost,
nympho,
bizarre,
amour,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
vengeance,
jalousie,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
vidéox,
pied,
Masturbation
Oral
fdanus,
jouet,
zoo,
sm,
donjon,
attache,
BDSM / Fétichisme
baillon,
yeuxbandés,
fouetfesse,
humour,
aventure,
... au moins a su me réconforter au cours des heures sombres de ma captivité. Au petit matin, nous prenons enfin la direction du commissariat central, toutes deux assises à l’arrière d’un fourgon de police. Mon uniforme est bien trop grand et les rangers immenses me donnent l’air d’un clown, mais à part ça, décidément, tout va bien. — Tiens, j’y pense, me dit-elle : j’ai eu l’occasion de discuter avec ma patronne, cet après-midi. J’ai appris qu’il vient de se libérer un poste d’informaticien à la police scientifique, avec un profil de cryptanalyste. Ça t’intéresse de candidater ?— Pour devenir à nouveau flic ?— Oui, avec le statut de fonctionnaire et ses multiples avantages : petits chefs exigeants, tatillons, méprisants et imbus d’eux-mêmes, plus soucieux de conserver leurs prérogatives que de l’intérêt général, grands chefs carriéristes enfermés dans leur tour d’ivoire, multipliant chaque année les promesses autour d’une galette des rois, mais sans vision claire du métier et s’attribuant pour eux seuls la gloire des succès et repoussant la responsabilité des échecs sur leurs subordonnés, hiérarchie pesante, travail routinier et cloisonné, toujours dans l’urgence, salaire régulier, mais des plus modestes, primes attribuées d’une manière opaque et à la tête du client, horaires à rallonge, heures sup’ non payées et rattrapées d’une manière aléatoire, formations indispensables pour lesquelles il faut pleurer longtemps, bureaux exigus et inconfortables, obligation de réserve ...
... appliquée à la lettre sous peine de sanctions, retraite hypothétique, car sans cesse repoussée par différentes réformes au fur et à mesure que tu vieillis… que du bonheur ! Tu ne veux vraiment pas faire partie, comme moi, de la grande famille des serviteurs de l’État ?— Tu sais, Élodie, j’ai beau aimer le bondage et les jeux coquins de soumission sensuelle, je suis une femme libre. On ne me garde pas en cage bien longtemps.— Ça, je sais. Et tu sais quoi, ma puce ? Je t’aime bien comme tu es. Surtout, ne change pas. Je me sens fiévreuse. Le venin de l’araignée doit commencer à faire son effet. Je ressens jusqu’au fond de mes tripes l’urgence d’étreindre, de caresser, de jouir dans le creux de bras accueillants. En attendant de trouver un petit moment d’intimité, nous nous embrassons longuement et à pleine bouche sous le regard médusé des encagoulés du RAID assis en face de nous, tandis que la camionnette aux vitres et phares grillagés fonce, accompagnée de ses éclairs bleus, dans les lumières orangées de l’aube. Évidemment, cela devait arriver un jour ou l’autre. Mais j’espérais un délai supplémentaire de la part de la Providence qui a souvent été généreuse avec moi. La catastrophe se produit un vendredi après-midi, peu de temps avant Noël. Élodie rentre chez elle plus tôt qu’à l’accoutumée, dix-neuf heures. Elle est enrhumée depuis la veille, et la fatigue aidant, elle veut s’octroyer un peu de repos. Immédiatement, elle sent quelque chose d’inhabituel, et ce n’est pas le bœuf ...