Latifa reprend du service
Datte: 10/10/2020,
Catégories:
f,
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humilié(e),
vengeance,
jalousie,
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Voyeur / Exhib / Nudisme
vidéox,
pied,
Masturbation
Oral
fdanus,
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BDSM / Fétichisme
baillon,
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humour,
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... une affaire personnelle et urgente à traiter. » — Pour ton info, dit-elle après avoir raccroché, elle a survécu à sa chute dans la Loire et aussitôt volé une voiture arrêtée au feu rouge en faisant passer un morceau de bois qu’elle a ramassé pour un revolver, pour forcer le conducteur à descendre. Tout ça à poil : il fallait le faire. Vous faites bien la paire, toutes les deux. Maintenant, pour la retrouver, bonjour ! J’aurais dû lui tirer dessus, tiens, tout à l’heure, tant qu’il était encore temps de stopper cette cinglée. Pendant cette ultime homélie, préférant me taire plutôt qu’envenimer encore notre relation, j’ai rassemblé mes affaires, bouclé mon sac et récupéré mon casque, prête à partir. Je quémande un dernier baiser pour se dire adieu. — Arrête, crie-t-elle, ne me touche pas ! Tu m’as assez fait de mal comme ça. Va-t’en, et que je ne revoie plus jamais.— Alors adieu, Élodie. Je suis vraiment désolée pour le mal que je t’ai fait, mais je ne partirai pas sans t’avoir dit merci pour m’avoir accueillie tout ce temps, et surtout, pour toute la tendresse que nous avons échangée. Je ne t’oublierai jamais. Sa colère est soudain retombée, comme désarmée par la douceur des mots. — Adieu, Latifa. Rentre bien. Excuse-moi pour t’avoir parlé brutalement, mais je suis tombée de haut. Réfléchis un peu à tout ce que je t’ai dit. Je ne tiens pas à devoir enquêter, un jour, sur une affaire criminelle dont tu serais la victime. Fais attention à toi. Après avoir fait un pas sur le ...
... palier, je me retourne et lui dis : — J’oubliais : regarde dans le placard, sur l’étagère du haut. Il y a un petit cadeau pour toi, que je te réservais pour Noël.— Puisque c’est à l’avance l’heure du père Noël, je vais aussi te donner ce que je t’avais préparé. Tu attendras bien Noël pour l’ouvrir ? Elle me donne un paquet, puis sa porte se ferme définitivement. Incapable d’attendre, j’ouvre mon cadeau sur son palier. C’est un attrape-rêves, avec de véritables plumes de vautours des Cévennes, indique la notice. Il est magnifique, plein de couleurs. Un petit mot manuscrit l’accompagne : « pour toi, tendre Latifa, pour ne plus faire de cauchemars ». Je souris et m’attriste en même temps. Elle n’a décidément rien compris à ma façon de fonctionner. Pour ne plus faire de cauchemars, c’est simple : il suffit de crever, c’est radical. Mais tant que je vis, j’aime mes rêves fantastiquement effrayants, de préférence sur un mode érotique, ce qui m’excite. J’en veux encore. Ils me permettent justement de me sentir encore vivante. Je ne vais quand même pas abandonner ce bel objet devant la porte d’Élodie : je lui ai assez fait de peine pour aujourd’hui. Je vais plutôt le cacher au fin fond d’un placard, le plus loin possible du lit, pour qu’il soit hors d’état de nuire. Ou mieux, je le donnerai à l’une de mes futures conquêtes. Je pleure un bon coup dans l’ascenseur, sur dix-huit étages, avant d’enfourcher ma moto. Elle doit être en train de découvrir que son cadeau est petit par la taille, ...