1. Snowballs


    Datte: 12/10/2020, Catégories: fh, campagne, froid, intermast, Oral pénétratio,

    ... tombait tôt, la température baissait vite. La neige se mit à tomber, et Ben rangea la motoneige à l’intérieur du chalet, dans l’entrée. Mieux valait s’épargner la même tâche de déneigement au matin ! Ils dînèrent du reste de ragoût, préparèrent des sandwiches pour le lendemain. La soirée fut consacrée à jouer aux échecs et à faire connaissance. Jordan découvrit que Ben travaillait comme ouvrier agricole, aidant les éleveurs et fermiers de la région au fil des saisons, bûcheronnant un peu, chassant et pêchant. Une vie simple d’homme près de la nature… tout l’inverse de Jordan, qui était chargée de marketing de terrain dans une société jeune et branchée de Londres, pleine delaptops, d’ingénieurs et de tailleurs-escarpins. Lorsqu’il fut l’heure de se coucher, Ben offrit à Jordan le lit, et s’installa dans le fauteuil face à la cheminée. Elle aurait voulu qu’il vienne dans le lit avec elle, mais la frénésie sensuelle qui semblait s’être emparée d’eux dans l’après-midi avait fait place à un malaise indéfinissable. Elle partait le lendemain et elle se sentait un peu triste. Quelque chose n’allait pas. Une idée tournait dans sa tête sans qu’elle n’arrive à mettre des mots dessus. Ben se redressa sur le fauteuil en entendant Jordan faire un raffut de tous les diables, comme si elle déplaçait des meubles. Regardant par-dessus son épaule, il vit qu’elle avait retiré le matelas du cadre du lit et le traînait à travers la pièce, dans sa direction. Le matelas tomba devant la cheminée ...
    ... avec un FLOUF sonore. Jordan s’y installa. — J’ai froid là-bas, loin du feu. Viens t’allonger avec moi, dit-elle.— Le matelas est trop petit pour deux, balbutia Ben.— Alors on va devoir se serrer. Allez, viens. Elle s’allongea, recroquevillée dans la chemise de flanelle de Ben, les chaussettes de laine aux pieds, et tira la couverture sur elle. Ben hésita un instant, puis descendit du fauteuil et vint s’allonger avec elle. Elle gloussa lorsqu’il la poussa pour trouver sa place et finit par se retrouver sur le plancher. — Hey ! protesta-t-elle. Laisse-moi une place !— Je suis tout au bord ! dit-il. Après c’est moi qui tombe.— Je m’en fiche, fallait pas être si grand. Pousse-toi un peu.— Pousse-moi toi-même ! Ah c’était comme ça ! Elle se recroquevilla au sol, prit son élan et poussa aussi fort que possible pour le dégager du matelas. Il ne bougea pas d’un millimètre, et parut beaucoup s’amuser. Alors elle s’empara d’un coussin et entreprit de le chasser à coups de mousse dans le visage. En quelques instants, la soirée dégénéra. Ben saisit le poignet de Jordan, la fit basculer sur lui. Elle se débattit en riant, et il roula sur elle pour la bloquer au sol. Les mains au-dessus de la tête, elle haussa les sourcils d’un air malicieux : — Et maintenant, mon grand ? Qu’est-ce que tu vas faire ?— Le numéro quatre, dit-il. Un sourire illumina le visage de Jordan. La nuit accueillit les numéros quatre à sept. Pour Ben, deux et trois. Lorsqu’ils s’endormirent enfin, blottis dans les bras ...