Rencontre de M - Histoires de Sexe

Rencontre de M

... entre tes mains, façon de parler. Dans tes mains et partout en toi. Je t’aime !— Tous pareils, les hommes. C’est facile pour nous, les femmes, de vous rendre heureux. Il suffit simplement de bien vous sucer. Vous êtes des cochons ! Mais c’est bien connu, les femmes aiment les cochons.— Ah ça, c’est sûr… mais je crois bien que vous êtes encore plus cochonnes que nous.— Cochonnes oui, mais n’est pas bonne cochonne qui veut. C’est pour ça qu’il y a de plus en plus de pédés… Si les femmes acceptaient d’apprendre à devenir des maîtresses dans l’art de l’amour, vous ne seriez pas tentés de vous satisfaire entre vous.— Je crois que le problème est un peu plus complexe que cela.— Mais noooon… Pourquoi crois-tu que certaines femmes gouinent ? Tout simplement parce que de plus en plus d’hommes sont égoïstes en cette matière… Ils ne pensent qu’à fourrer notre con ou notre trou du cul pour vider leurs couilles… Ils oublient, qu’à certains moments, nous avons des envies de douceur. Qu’à d’autres, nous ressentons des besoins de soumission. Et, je passe sur les moments où certaines d’entre nous ont envie et besoin de se comporter en salopes. Là, ça vous dépasse. Vous ne cherchez pas ou, n’arrivez pas, à comprendre quel genre de femme nous sommes à l’instant « T ». Alors, bien sûr, il arrive que, au hasard des rencontres, l’on trouve la douceur dans un regard de femme, un regard appuyé, troublant, qui nous fait frissonner. Elle sait ce dont elle a besoin et donc, ce que l’autre attend, ...

... probablement de la douceur mais aussi de la gentillesse, de l’attention, de l’écoute. Pour beaucoup d’hommes, ces valeurs sont étrangères, le sexe d’abord, le reste peut-être. Bien, ostensiblement, nous nous rapprochons et l’apparente amitié qui nous lie depuis des mois, arrive à se transformer… Cela se traduit par des sourires pleins de tendresse, des frôlements anodins, des attentions de tous les instants, un besoin de se parler, de s’entendre. C’est tout un jeu de séduction qui se met en place. Un jeu qui nous apporte bien ce qui nous manque. Et puis le jeu s’enflamme, très vite on a envie de caresser, de toucher celle qui s’est transformée, dans notre tête, en un phantasme obsédant. À ce stade-là, nous nous posons tout un tas de questions. Du genre : — Je me fais des idées… Elle s’arrange, souvent, pour me toucher la main, lorsque nous nous passons un quelconque objet… Nos regards se recherchent toujours… Elle paraît inquiète si tant est que je sois en retard à une réunion… Pour moi c’est pareil, son retard, son absence, ça me noue le ventre… Sont-ce, des impressions ? Est-ce la réalité ?— En fin de compte, tes femmes, là, tombent amoureuses l’une de l’autre.— En quelque sorte, mais pas au début. Il se peut qu’aucune n’ose faire le premier pas vers l’autre. Craignant, comme un homme en phase de séduction, de se prendre un râteau. Craignant d’être prise pour homosexuelle, redoutant d’être rejetée par la tendre amie. Car avant tout, c’est d’amitié, de tendresse, dont il est ...