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Claude-Marie: Cahier 2
Datte: 17/10/2017, Catégories: Transexuels
... Elle nous a quittés cette nuit, ma belle. J'allais te réveiller, ton déjeuner est prêt et sur la table. Max me dit que vous avez des rendez-vous tantôt. » « Mais on a le temps n'est-ce pas Max? » « Ma chérie, il faut être chez Myriam, l'amie d'Anna dans un peu moins d'une heure... » Il va sans dire que j'ai mangé qu'une bouchée et avalé un café en vitesse. J'ai pris ma douche et je me suis maquillée rapidement avant de m'habiller. Heureusement que ma garde-robe est limitée... Encore une fois, je suis emportée par le tourbillon des évènements et ma réflexion est mise de côté, mais pas pour longtemps. Myriam est la propriétaire d'une grande boutique de mode prêt-à-porter où nous devions la rencontrer. Comme Anna, elle a un certain âge. Elle est à la fois très élégante et raffinée, mais aussi un peu froide, ferme et directive. Avec une assistante, elle a mesuré en détail toutes mes mensurations pendant que Max nous observait. Il avait été averti de se tenir à l'écart dès le début de la rencontre. Malgré une certaine frustration visible, il avait obéi. Après la séance de mesurage, l'assistante m'a photographiée sous tous mes angles puis j'ai eu droit à un long interrogatoire pendant lequel j'ai dû me dévoiler encore un peu plus. Finalement Myriam m'a confié qu'elle me constituera une garde-robe complète qui couvrira toute les occasions que je pourrais rencontrer. Mais selon elle je vais devoir avoir beaucoup plus d'aide afin de développer mon côté féminin, afin de me ...
... raffiner et être autre chose qu'un vulgaire objet sexuel. Cette affirmation m'a stupéfaite. Je ne m'étais jamais senti ainsi, mais je comprenais qu'il était possible qu'elle ait cette impression. Je regardais ce que je portais et que j'avais acheté et mes activités des derniers jours... Avant de quitter la boutique, Myriam m'a remis une lettre que je devais remettre au plasticien tantôt sans me dire ce qu'elle contenait. Dans l'auto vers l'hôpital universitaire j'ai confronté Max qui s'est défendu avec vigueur de me considérer comme un objet sexuel, bien au contraire. Nous sommes arrivés à 9 h 30 à l'hôpital. Je ne réalise pas alors tout ce qui m'attend. Trente minutes plus tard, j'entre avec Max dans un grand bureau avec de belles boiseries et beaucoup d'équipement médical. Le bureau est vide et nous devons attendre une dizaine de minutes avant qu'une petite femme enceinte n'entre dans le bureau. Son ventre est rebondi et forme une grosse bosse dans son sarrau blanc. « Bonjour Mademoiselle Doucet. » Elle regarde Max puis continue. « J'imagine que tu es Maxime, le joueur vedette... » « Oui, Madame. » « Bien. Maxime, je vais te demander de nous laisser. Marie-Claude en a pour toute la matinée avec nous. Tu peux revenir à 13 h pour la chercher. » Max semble embarrassé et frustré à nouveau. Je le vois rougir quand il tente de répondre. « Mais... » « Ce n'est pas ouvert à la discussion. Merci Max. » Elle lui pointe la porte. Max se tourne vers moi. « Marie-Claude, je vais être à ...