Les autres
Datte: 17/10/2017,
Catégories:
nympho,
jardin,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
humour,
sf,
... n’étions que tous les deux, tels que vous nous avez trouvés. Mais…— Mais quoi ?— … il se peut que d’autres nous aient maintenant rejoints.— Putain, mais vous auriez pu me le dire, au moins !— Je ne le savais pas encore. Je soutins un moment fixement son regard neutre, tentant d’y déceler une éventuelle trace de mensonge. Mais d’autres questions me venaient : — Et pourquoi Raoul a-t-il cru me voir ?— L’un d’entre nous aura sans doute emprunté votre apparence.— Mais comment c’est possible, s’il m’a jamais vu ? Elle prit une profonde respiration et sembla un instant chercher ses mots, comme si elle voulait expliquer quelque chose d’un peu compliqué à un gamin qui n’aurait pas été en âge de comprendre. — Nous avons, en quelque sorte, ce que vous appelleriez une conscience collective. Les connaissances que nous avons acquises sont désormais communes à tous nos congénères. Vous comprenez ? Je réfléchis un court instant. — Mais ôte-moi d’un doute, qu’est-ce qu’ils sont venus foutre ici, tes potes ?— Je ne sais pas avec certitude, mais probablement expérimenter l’accouplement et partager des orgasmes. Elle avait dit ça d’un ton insouciant, presque guilleret. Je repensai instantanément aux paroles du défunt docteur Shank, qui m’avait reproché d’avoir agi à la légère. Cela paraissait maintenant le minimum qu’on pouvait dire… — Et avec cette conscience collective, tu devais bien savoir que tes potes étaient là, non ?— Non, c’est un peu plus compliqué que cela… Je vais essayer de vous ...
... expliquer cela le plus simplement possible…— Bah, laisse tomber ! l’interrompis-je. Elle me regarda sans trop comprendre. — J’ai d’autres soucis en tête, pour l’instant, ajoutai-je. Je commençais à baliser sérieusement. Qu’allait-il advenir si plusieurs de leurs ‘congénères’, comme elles disaient, se retrouvaient à s’accoupler copieusement dans tous les coins de la ville ? Et si en plus il y en avait qui prenaient mon apparence ? — Juliette ! Peux-tu dire à tes congénères de ne plus adopter mon apparence ?— Non.— Comment non ?— Non, cela m’est impossible. Et quand bien même cela serait possible, je ne le ferais pas ; cela me paraîtrait contraire à l’intérêt commun de notre espèce. Je la regardai, tout à la fois incrédule, rageur et excédé, quasiment hors de moi. — Mais vous avez pensé à mon intérêt commun à moi ? Elle ne répondit pas, se contentant de me regarder presque piteusement : — Vous paraissez inquiet…— Inquiet ? hurlai-je. J’ai l’air inquiet ? Tu m’étonnes ! J’ai jamais autant flippé ! Elle hésita un court instant, avant de m’annoncer, sérieuse : — Si vous avez peur pour votre vie, sachez que nous vous protégerons.— Cool ! lâchai-je cyniquement. J’avais envie d’un remontant. Et puis d’une clope, tiens, aussi… Mais tout était resté dans la salle, où Raoul devait être en train de se taper Éloïse. — Suis-moi, dis-je à Juliette en retournant vers le salon. Tant pis pour Raoul ! Celui-ci était toujours dans la même position, à moitié vautré en arrière sur le canapé, la tête ...