1. L'inconnue du bus (1)


    Datte: 08/11/2020, Catégories: Lesbienne

    Ce matin j’ai eu du mal à me réveiller, café au lait et tartine avalés vite fait, une toilette de chat (je prends quand même le temps de regarder si mes seins ont poussé dans la nuit, ben non, c’est toujours calme plat) et j’embrasse ma mère avant de dévaler les escaliers dans l’espoir de ne pas louper le bus, pas envie de poireauter à l’arrêt par ce froid. J’arrive en courant, le bus démarre à peine dans un vacarme d’engrenages, d’un geste sec la receveuse fait sauter la chaîne et me tend le bras pour me hisser sur la plateforme. Depuis quelques temps, il y a une receveuse sur la ligne, ça a crée un sacré émoi parmi les habitués, certain(e)s trouvant choquant que cette jeune provinciale un peu maladroitement maquillée fasse un métier d’homme. Je la trouve sympa, elle a la trentaine et l’uniforme strict gris lui va plutôt bien. Nous avons parfois parlé, elle veut devenir chauffeur. Elle ne manque pas de courage, ces bus datent d’avant-guerre et manquent de confort. Mais elle sait ce qu’elle veut. En sautant je me suis collée à elle et j’ai trouvé bien agréable qu’elle me prenne fugitivement par la taille. Comme je suis en retard, toutes les places assises sont prises, mais il y a peu de monde sur la plateforme,. Je la remercie d’un sourire et m’accoude à la rambarde pour regarder distraitement la rue défiler, j’ai bien fait de mettre ma jupe écossaise en grosse laine et un manteau chaud, ça caille rudement aujourd’hui. Ben! c’est le jour! elle aussi est en retard! Elle, a ...
    ... 23-25 ans, des cheveux très noirs, courts à la Pétula Clark pour adoucir un visage un peu trop carré et va quand c’est possible s’asseoir au fond sur la banquette derrière le chauffeur. Ce matin elle devra rester dehors. A l’arrêt de la mairie du monde attend et nous nous entassons comme des sardines. Juste après il y a un virage à 90 degrés suivi d’une grande montée. Inévitablement tout le monde valse et se rattrape comme il peut. La jeune femme me coince contre la rambarde et me fait un grand sourire d’excuse. Seulement, en principe dans la montée elle ne devrait plus être collée à moi… Elle continue de me sourire mais je sens bien que sa main pelote mes fesses à travers mon manteau. Voilà une situation nouvelle... Ce n’est vraiment pas désagréable, mais, même si je ne suis pas une oie blanche, à bientôt 19 ans je n’ai jamais dépassé la masturbation solitaire, cette main furtive me donne des sensations étranges. Je suis incapable de repousser cette main fureteuse qui a trouvé la fente de mon manteau et est dessous en train de trousser ma jupe. La jeune inconnue s’est rendu compte de mon émoi, elle s’enhardit et la voilà sur ma culotte me caressant la motte. J’aimerais m’enfuir mais mon arrêt est encore loin et cette main si curieuse, ben, je commence à aimer. Je suis rouge comme une pivoine lorsqu’elle atteint ma peau. C’est comme si elle mettait fin à un supplice, pour en débuter un autre : perdant tout contrôle, j’ai écarté les cuisses pour qu’elle puisse me branler la ...
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