Le grenier
Datte: 08/11/2020,
Catégories:
fh,
campagne,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
conte,
... retombait sur ses épaules et lui donnait un air chic de bourgeoise qu’elle voulait sans aucun doute laisser transparaître. Quel charme ! Quelle sensualité ! Je pense qu’elle remarqua mon émoi. Elle rougit un peu mais directement me rétorqua : « Quelle chaleur dans ces voitures non ? Vous avez trouvé facilement ? Venez, rentrons. Vous n’avez sûrement que peu de temps ! — Tout mon temps, chère Martine, j’ai tout mon temps … » Elle esquissa un sourire et me dit : « N’est ce pas un plaisir que de se retrouver dans ce charmant endroit, seuls, loin de tout souci, uniquement pour le plaisir d’être ensembles ? Puis-je espérer que vous accepterez de dîner ce soir avec moi ? Je vous dois bien cela, non ? » Je laissais la question en suspens, ne voulant pas m’engager plus avant. Elle me prit par le bras et nous passâmes la grille. Elle ouvrit la porte principale et nous nous engageâmes dans le hall. Il y faisait frais et nous étions dans une demi-pénombre, les volets étant pratiquement tous clos. En quelques minutes, nous fîmes le tour du rez-de-chaussée. Parquets, boiseries, cheminées en marbre se déclinaient dans toutes les pièces. « Superbe, dis-je, tout simplement superbe — Montons …voulez-vous ?— Je vous suis » Elle prit l’escalier de service, plus raide que l’escalier en marbre du hall d’entrée. Je soulevais un peu la tête et quel ne fut pas mon étonnement en découvrant non seulement le liseré en dentelle de ses bas mais également, en avançant un peu le regard, qu’elle ne portait ...
... aucun dessous. Avais-je mal vu ? Non, arrivée en haut de l’escalier, en regardant à nouveau, j’avais pu vérifier qu’il en était bien ainsi. Je n’y comprenais rien. Une femme à peine connue m’invitant à visiter sa future maison et dans une tenue libertine. J’étais foudroyé. Elle se retourna et esquissant un sourire sans équivoque, elle dit : « Tu viens ou y a t-il quelque chose qui te retient en bas ? » J’étais totalement perturbé. Plus un mot ne sortait de ma bouche. « Voilà les chambres pour le dormir et surtout… pour le plaisir, me dit-elle en souriant. Tout est vide, comme ma vie. Il faudra tout remplir : une chambre par amant. — Et combien de chambres il y a t-il ? fut la seule riposte qui pu sortir de mes lèvres.— Six, rétorqua-t-elle, enfin je plaisante. Vous me semblez bien coincé, cher Daniel. Je vous intimide ? » A vrai dire, j’étais assez vieille France, j’aimais et j’aime toujours le raffinement mais sans ostentation. Les jolies choses de la vie dans un écrin nacré de plaisir me bouleversent. Un homme d’une autre époque peut-être. Elle tourna très vite sur elle, en esquissant un pas de danse. La jupe se souleva, confirmant mon impression qu’elle ne portait rien. De plus elle était totalement rasée. Elle l’avait fait exprès. « J’aime cette maison, cria-t-elle, et Vous ? » Elle s’agrippa à mon veston pour s’arrêter de virevolter et se collant à moi, elle dit étonnée : « Mais je vous fais de l’effet ! » Depuis la vision que j’avais eue lors de la montée de l’escalier, ...