Petits poèmes érotiques
Datte: 11/11/2020,
Catégories:
f,
fh,
amour,
volupté,
Oral
poésie,
humour,
... d’aujourd’hui dégénère, Le sexe a réduit de moitié En longueur et largueur, misère ! À moins que le trou soit béant, Un excès d’hormone il faut croire, Car jamais un membre géant Ne peut la combler, c’est notoire ! Elle lui offre un condom bleu, Un extensible qu’il rembourre En pensant la remplir un peu, Trop serré, plus moyen qu’il fourre. Avis : pénis neuf pouces deux, Tour proportionnel à la taille, Cherche vagin pour vivre heureux, À l’élasticité sans faille… Il est trop tard Me retrouver Sous ta caresse Sans arriver À ma tendresse. Pouvoir toucher Ta peau trop dure, Ton cœur rocher, De ma main pure. Te recevoir Comme en souffrance, Et ne pas voir Cette évidence. Je t’ai perdu Sans même y croire, Si j’avais su, Cette nuit noire. Il est trop tard, Je me désole, Mais ton retard Me rendait folle. Moi, c’est l’amour, Sans la contrainte De chaque jour Une autre plainte. Tu manqueras À mon cœur rose, Mais tu verras, J’étais ta chose. Je veux aimer Sans me défendre, Sans abîmer Mon cœur trop tendre. Erotisme déchu Ton silence Me tuera Et par chance Me suivra. Mais je pleure Du plaisir Quand je meurs Sans désir. Ta caresse Est au loin Lorsque cesse Mon besoin. Et le manque De ton corps Est tel que Je m’endors. Reviens vite Me combler D’illicite, D’un baiser. Je m’envole, Moins qu’avant, Mais plus folle De ton temps. Car ta place Est en moi Quand s’efface Notre émoi. Recommence Notre amour Dans la danse D’un retour. Une caresse J’ai besoin de caresse Pour apprécier l’amour Et ...
... seule la tendresse Ne peut suffire un jour. Lorsque le jour colore Mes joues de rouge bleu, C’est que je t’aime encore Et te caresse un peu. Mais si je te quémande Le don de ton câlin, C’est que ma douce amande Réclame ton vilain ! X La pute moderne Le drapeau en berne Frontière abolie Nouvelle folie Fille d’Internet Site pas trop net Fermé aux mineurs Un peu trop voyeurs Vingt dollars par carte Un voile s’écarte Pute pour trois mille Clients dans la ville Mais pour trois millions En échantillons Internet débride La vie la plus vide Comment discerner L’envie de berner Une fausse image D’un réel mirage Des filles plastique Au regard magique Montage truqué Sexe trafiqué Abus de langage Putain sans visage Espoir de bonheur Internet fait peur. X (2) Petite pute pathétique La tête au vent ta jupe au vol Tentante minette esthétique Trente dollars tout un pactole ! Grande suceuse sanguinaire Les seins à l’air sans sa pudeur Saute sans savoir se les faire Ce monsieur ou son souteneur. Promenade Un doigt coquin À fleur de larme Comme un requin Dans l’œil qui charme. Pied baladeur Sur le bord rêche D’un genou fleur À peau de pêche. Un creux d’amour Soupire d’aise Au point du jour Qu’un regard baise. Ce matin elle jouait à la marelle Petite fille Dehors le soir Que rien n’habille Sur le trottoir. Douze ans peut-être Des talons hauts Sous la fenêtre L’air un peu faux. Le froid la glace Il est minuit Et sur la place Un chien s’enfuit. La rue est vide Mais elle attend Regard candide C’est une ...