La plage de tous les fantasmes
Datte: 15/11/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Lesbienne
... ans de danse classique. Son vagin est toujours fermé par l’hymen, car elle n’a jamais autorisé Quentin à la déflorer ; le pauvre garçon a été obligé de se contenter de caresses, de baisers intimes et de fellations, sans oublier le cunnilinctus qu’il pratique plus ou moins bien, frustré qu’il est de ne pas pouvoir la pénétrer comme il le voudrait. Promis, lui a-t-elle dit juste avant qu’elle parte en vacances, alors qu’il était obligé de rester pour préparer la session de rattrapage du bac : lorsqu’il viendra la retrouver, c’est-à-dire demain soir, il pourra l’aimer de la manière qu’il voudra ! Dans cette perspective, elle a d’ailleurs commencé à prendre la pilule, même si, à cause de cela, ses seins lui font un peu mal. Normal, lui a dit sa mère. Normal de souffrir pour quelqu’un qu’on aime. Déjà, le passage dans le fauteuil de la gynécologue a été une épreuve, celle de l’exposition de sa petite chatte sous la lampe et le regard froid d’une étrangère, et aussi les instruments barbares, spéculum et compagnie. Elle imagine un phallus venir la transpercer. Verser du sang, poignardée d’un membre viril. Blessure d’amour, geste éternel qui permet de perpétuer l’espèce humaine. Tacher les draps. La gaine vulvaire envahie par la chair palpitante d’un garçon. Peut-être voudra-t-il la sodomiser, plutôt. Il possède une verge assez courte, mais épaisse. Devant le miroir, elle écarte ses globes fessiers, imagine sa rosette écartelée autour de la verge humide et dure.Son regard tombe sur ...
... la revue ouverte. Une femme dénudée, attachée dans un fauteuil de torture par un réseau compliqué de cordes enroulées autour de son corps de déesse. Son bourreau, une fille vêtue de cuir rouge, s’approche avec sourire carnassier. Candice s’imagine à la place de la victime et frémit, fiévreuse. Ses mains tremblent en tournant les pages. Les incroyables déclinaisons du désir saphique, brutal, extrême, plus excitant que tout ce qu’elle avait imaginé. Elle se souvient avoir eu envie de filles de sa classe. D’une enseignante, aussi. La petite fille pudique a souvent rêvé d’être fessée en public en caressant son minou. Serait-elle lesbienne sans l’avoir su jusque-là ? Pourquoi pas !Le doigt se promène autour du clitoris, qui, progressivement, gonfle et sort de sa cachette. Elle ne le touche pas directement : trop sensible, même avec un doigt humecté de salive. Elle le pince à travers le fourreau, entre pouce et index, et l’agace de pressions variées. L’autre main agace les tétons, alternativement. Eux aussi sont érigés. Son imagination divague. Que voudrait-elle qu’on lui fasse ? Pénétration d’un gentil garçon qui, elle en est certaine, la quittera à la fin de l’été pour une fille plus grande, plus blonde, aux seins plus arrogants, plus ressemblante à la poupée Barbie ? Ou supplice infligé par une femme impitoyable autant qu’experte dans les arcanes du corps féminin ? Pour cette séance masturbatoire, elle choisit la seconde option. L’orgasme est lent à venir, mais il est puissant, ...