Papillon de nuit
Datte: 23/11/2020,
Catégories:
f,
fh,
jeunes,
inconnu,
Collègues / Travail
bizarre,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
portrait,
lieuxpubl,
... long du grillage qui surplombe l’autoroute. De là, elle peut voir les routiers passer dans leur camion. Eux aussi peuvent la voir, s’ils ont l’œil. Après avoir stoppé le moteur, éteint les phares et ouvert sa vitre, afin d’entendre une éventuelle voiture approcher par la petite route, Julie soupire longuement. Tout le temps qu’elle a mis pour venir ici, elle a senti la pression monter doucement. Le goût exaltant de l’interdit et du danger l’a à nouveau envahie. Pendant cinq bonnes minutes, elle reste le regard fixe, consciente des phares qui l’éclairent lorsque les voitures apparaissent face à elle. Va-t-elle se dégonfler ? Non, la chaleur qui émane de son ventre est trop intense pour qu’elle puisse l’ignorer. Elle va se masturber. Lentement, ses mains attrapent le bord de la robe légère qu’elle a enfilée avant de partir. Elles remontent le long de ses cuisses, jusqu’à ses hanches, et dévoilent sa culotte. Ses doigts gourds passent sous l’élastique enserrant sa taille, avant de redescendre jusqu’à ses genoux. Le sous-vêtement glisse le long de ses mollets, s’écrase en douceur sur ses chevilles et recouvre le cuir de ses sandales. Seule au milieu de nulle part, Julie prend son temps. Dans l’obscurité de la nuit, elle écarte les cuisses et jette un coup d’œil entre elles. Elle ne voit rien. Elle allume alors le plafonnier et scrute à nouveau son sexe, comme si c’était la première fois qu’elle le voyait. Un doigt passe entre ses lèvres et confirme à Julie qu’elle est déjà très ...
... excitée. Par réflexe, elle porte son doigt à ses narines et hume son odeur intime. Habituellement elle la dégoûte, elle la fait se sentir sale. Mais cette nuit c’est différent. Julie est entière, elle assume qui elle est et ce qu’elle est. Dans sa tête et dans son corps. Elle se reconnaît par son odeur. Elle se goûte du bout de la langue. Et elle aime ça. Laissant le plafonnier allumé, Julie fait glisser les bretelles de sa robe et découvre sa poitrine. Dans la lumière pâle, ses mains effleurent ses seins avant de s’en saisir et de les masser de manière appuyée. Elle écrase, caresse, pince jusqu’aux tétons rigides. Un appel de phare vient l’encourager à poursuivre. C’est un camion qui passe à présent à son niveau. Elle aperçoit à la vitre de la cabine un pouce levé et le visage hilare d’un jeune homme. Oui, c’est ça qu’elle recherche. Une dose de plaisir brut la fait frissonner. Julie revoit dans un flash le visage de Thomas. Elle saisit cette vision et ne la lâche plus. Thomas la regarde se donner du plaisir. Il est à son poste de travail, dans sa cabine blafarde et ses yeux sont rivés sur elle. Elle ne se cache plus. Elle ne se cache plus. Dans un état second, Julie ouvre sa portière. Impossible de sortir. Sa cheville est prise. Retenue par sa culotte. Il faut l’enlever. Complètement. Sur le siège passager. Julie peut sortir à présent. Debout à côté de sa voiture, Julie se sent défaillir, les jambes en coton. Elle doit se raccrocher au regard imaginaire de Thomas pour ne pas ...