Papillon de nuit
Datte: 23/11/2020,
Catégories:
f,
fh,
jeunes,
inconnu,
Collègues / Travail
bizarre,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
portrait,
lieuxpubl,
... tomber. Une main sur le toit de la voiture et l’autre sur la portière, elle s’est légèrement penchée en avant pour reprendre son souffle. Cette position plairait à Thomas. Julie se cambre davantage et goûte le petit courant d’air nocturne qui caresse son sexe. Oui, il viendrait par derrière et la prendrait sans ménagement. Il la saisirait par les hanches et lui tambourinerait les fesses. Julie peut presque sentir la queue de Thomas la pénétrer, à moins que ce ne soient ses propres doigts ? Elle veut le sentir contre elle. Elle referme la portière et s’assoit sur le capot encore chaud de sa Clio. Le coup de klaxon qui retentit à ses côtés ne la perturbe pas dans son délire. Les yeux mi-clos, Julie s’allonge sur le capot. Ses mains sur son cou sont celles de Thomas. C’est lui qui la retourne doucement, et qui lui plaque les seins sur la chaleur du moteur. Ses fesses sont tendues pour lui, pour qu’il les saisisse à pleines mains, peut-être même qu’il plongerait le visage dedans pour la goûter avec sa langue. Julie n’est plus consciente des phares qui l’inondent d’une lumière froide. Elle est toute à Thomas. Jusqu’à ce qu’un concert de klaxon la sorte de sa fièvre délirante. Elle rouvre les yeux et aperçoit un break bleu foncé avec un gyrophare sur le toit arriver à sa hauteur. À l’intérieur, elle reconnaît des gendarmes en uniforme. L’un d’eux la pointe du doigt. Une sueur froide la saisit : elle n’avait pas pensé à ça ! Subitement Julie reconnecte la réalité et prend ...
... conscience du spectacle qu’elle offre. Elle ne peut pas rester là ! Ils vont venir la chercher ! Ou appeler du renfort ! Sans prendre le temps de rajuster sa robe, Julie s’engouffre dans sa voiture et démarre. La douche est froide. Comment a-t-elle pu perdre pied et se retrouver dans cette posture ? Cinq minutes plus tard, encore essoufflée et en état de choc, Julie se gare sur le parking réservé au personnel de l’autoroute. L’habitude acquise cet été l’a conduite là, juste à côté de la gare de péage. Julie ne réalise pas tout de suite où elle se trouve. Elle reste prostrée derrière son volant. Elle n’est qu’une exhibitionniste ! L’image du pervers au grand imperméable l’assaille. Non, ce n’est pas elle, ce n’est pas possible. Julie refuse de le croire ! Elle n’a pas pensé aux conséquences, c’est tout. Elle voulait juste être elle-même. Se lâcher. Pour une fois, se lâcher. Et puis… C’était tellement bon de s’abandonner, sans peur, sans pudeur. Sans honte. Être une femme qui jouit, corps et âme, face au monde entier. Bon sang, elle était enfin elle-même ! Elle sentait la vie palpiter dans ce corps qui est le sien. Lui piquer la peau. Électriser son cuir chevelu. Mouiller ses doigts. La boule qui s’était formée dans le ventre de Julie s’estompe au fur et à mesure qu’elle analyse ce qui s’est passé. Finalement elle assume plutôt bien ce qu’elle a fait. Le seul problème, c’est qu’elle délirait. Julie le sait parfaitement bien. Elle était en pensée avec Thomas. Le déclic se fait dans sa ...