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L'escalier d'Escher
Datte: 25/11/2020, Catégories: ff, fépilée, plage, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Masturbation intermast, Oral mélo, consoler,
... Voilà, cette jupe est paaarrrf… aite. Grrr ! C’est pas du jeu !— Oh, si ; je m’amuse beaucoup !— Attrape, plutôt que de ricaner bêtement. Et j’enlève un point ! Je lui jette une jupe noire tout à fait en harmonie avec la mienne. — Maintenant, je passe au sérieux. Où caches-tu tes dessous les plus sexys ?— Tiroir du milieu.— Bonne cachette. Mmm, mouais… Pas mal. Tiens, ils font le même chezPetit Bateau, non ?— Aaayaa…— D’accord, je plaisante plus ; je cherche. Oui, ça pourrait être pas mal… En plus, je crois me rappeler qu’un jour tu portais…— Quoi ? Tu as trouvé quoi ? Val ne voit pas ce que j’ai trouvé dans le tiroir, mais elle ne se plaint pas trop, vu que c’est mon cul qui lui bouche la vue. — Deux secondes, ma grande. Tu avais bien un boléro à la soirée « Bises-Bizuth » de septembre ?— Quelle mémoire ! C’était plutôt une veste boléro, mais oui. Dans l’armoire, là, m’indique Valérie. Je suis flattée que tu t’en souviennes !— J’avais eu envie de m’acheter le même. Enfin, bien sûr, vu mes moyens financiers, c’était juste une envie… Val se sent un peu gênée par ma remarque. Son appart’ immense – en tout cas pour une personne seule – dans un immeuble cossu, ses fringues de marque, tout ça lui rappelle sans doute que sa famille est très aisée alors que je ne peux vivre qu’avec une maigre bourse et ce qui me reste de l’héritage de mes parents. Coup de blues. J’aurai pu fermer ma grande gueule, quand même… Je m’attends à recevoir une petite décharge de l’œuf vibrant. Ce sont les ...
... bras de Valérie qui m’entourent soudain. Valérie relève mes cheveux et m’embrasse sur la nuque. Plein de petits bisous tout doux. — Je peux pas te ramener ta famille. Mais tout ce que je peux faire pour te redonner le sourire, je le ferai. Je suis touchée par ses mots, mais je me crispe aussi. Si elle me propose de me donner ou de m’acheter des fringues, je ne vais pas le supporter. Je ne bouge plus, toujours entourée par ses bras. Je ne dirais plus : blottie. J’ai froid, je grelotte. — Écoute, je… C’est un peu rapide bien sûr… Mais, Claire, est-ce que tu voudrais bien habiter ici ? Il y a cinq minutes, j’aurais fondu en entendant cette question. Là, je reste juste sans voix. — Hey ! Parle-moi ! Dis quelque chose ! Je grelotte de plus en plus. [Blanc] — Claire ! Claire ! Reviens ! Reviens ! [Gris] — Allo ! Allo ! S’il te plaît ! Viens m’aider, c’est Claire ; elle… [Noir] Une voix d’homme. Un drôle d’accent. — Elle revient. Ça va aller. [Noir] Je crois que je suis allongée. Retour à l’hôpital ? De nouveau seule ? Où est-ce que j’ai merdé encore ? [Gris] J’ai froid, si froid… J’étais dans mon bain, je me souviens. Toute ma famille était en bas, autour de la cheminée, préparant Noël. Je me suis isolée. Je découvrais vraiment mon corps pour la première fois. Nue, dans le bain, j’ai commencé à me toucher. C’était bon, c’était chaud… Et puis le froid, mordant. La sensation d’être ballottée dans tous les sens. L’avalanche, bien sûr. La baignoire qui me protège – un peu – du froid, ...