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L'escalier d'Escher
Datte: 25/11/2020, Catégories: ff, fépilée, plage, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Masturbation intermast, Oral mélo, consoler,
... de la violence. Mais c’est un cercueil. J’aurais dû mourir là-bas avec les miens. J’aurais dû mourir 500 mètres plus loin, entre la neige et l’acier. J’aurais dû mourir trois ans plus tard. J’entends la voix de madame Delvoix, Chloé, peu importe : « Pour atteindre le bonheur, il ne suffit pas que toutes les conditions soient remplies, comme le plaisir, par exemple. Il faut aussi ne plus en avoir peur. » Quelqu’un se glisse sous les draps à côté de moi. Son corps se presse contre le mien. Des gouttes de pluie, chaudes, coulent sur mon épaule. Ce corps est chaud. Ce corps, c’est la vie. Ma peur, c’est le froid ; c’est la mort. « Pourquoi ? Pourquoi je lui fais du mal ? Pourquoi je nous fais du mal ? Assez ! ASSEZ !Je l’aime. Vite, je dois revenir. Je peux tout rattraper, je peux tout recoller, je peux… » [Blanc] — Hey, Claire ! Parle-moi ! Dis quelque chose, enfin ! J’ouvre les yeux ; je suis assise sur le lit de Valérie. Elle est en face de moi. Je suis toujours nue ; elle porte toujours sa nuisette. — Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Val, je… Qu’est-ce qui m’est arrivé ?— Ben, je t’ai proposé de vivre ici avec moi. Tu t’es mise à trembler de partout. Je t’ai lâchée pour prendre une couverture, et tu t’es assise, là. Tu disais des mots sans queue ni tête. Je comprenais juste « froid » et « revenir ». Tu m’as fait peur, tu sais !— Je crois que j’ai eu comme un flashback, en fait. J’ai revécu l’avalanche. Val me regarde, super inquiète. J’attrape ses épaules : — Viens ; allonge-toi ...
... près de moi. Colle-toi à moi. Mets-nous la couverture.— D’accord ; tout de suite, Claire. Nous sommes enlacées. Val me tient chaud. Elle essuie quelques larmes qui perlent à ses yeux : — Je voulais pas… Je voulais pas te faire de mal. Je ne sais pas comment t’aider.— Je sais que tu voulais bien faire. Il y a juste une chose, une erreur que tu as faite.— Laquelle ? Dis-moi.— Tu t’es sentie gênée vis-à-vis de moi. Ça, je le veux pas. Je veux évidemment pas de ta pitié non plus ! De toi, je ne veux que trois choses ; non : quatre. D’abord, tu m’as sauvée la vie. Au moins une fois. Rien que ça, ça te donne le droit de me dire que je suis bête. Rigole pas ! C’est important pour la suite. Donc, petit un, je veux que tu me dises quand je déconne. Et tu dois considérer que je déconne dès que je ne suis pas heureuse en ta présence. Petit deux, m’interromps pas ! Petit deux, je veux tes bras, dès que je les réclame. Val me serre très fort. — Voilà, c’est très bien comme ça. Petit c – et c’est le plus dur – je veux que tu continues à m’apprendre le bonheur. Et pour ça, je te demande… non : je te supplie de bien vouloir que j’habite chez toi. Je sais je t’en demande beaucoup ; j’aurais préféré que la proposition vienne de toi : je me serais sentie plus à l’aise.— Mais…— J’ai pas fini. Petit d, je veux… et non ! Tu n’auras pas le droit de me traiter de folle ; je veux que tu acceptes mon invitation au restau ce soir. Et que tu acceptes de jouer le jeu que je vais te proposer.— Mais… J’ai ...