L'étalon aiguille (Tome 3) (10)
Datte: 28/11/2020,
Catégories:
Transexuels
"On se retrouvera" Phil avait décrété que je n’avais plus le droit de penser aux "retrouvailles" avec Lydie/Eddy avant le Samedi midi. Mais au fur et à mesure que le temps passait, j’avais de plus en plus de mal à donner le change. Je ne réussis même pas à profiter de la "sieste crapuleuse" dont Tiff’ eut l’idée après le déjeuner : pour la première fois depuis que nous nous connaissions, je n’atteignis pas l’orgasme. Un peu avant 18 heures, Phil et Tiffanny finirent par céder à mes suppliques, et nous partîmes chez Lydie. Philtrouva une place à 100 mètres à peine de l’immeuble cossu où elle habitait. Au moment de descendre de la voiture, je me sentis soudain paralysée. — Eh Sam ! Tu dors ou quoi ? — Non, non, mais, … C’est trop dur, je peux pas ! — Eh ! Oh ! Ça fait des jours que tu attends ça, tu vas pas reculer maintenant, non ? De toutes façons, tu l’as dit toi-même, il faut que tu le récupères "ton super futal de la mort qui tue" ! Tiffanny me prit la main pour m’aider à sortir. Dans l’ascenseur, mes doutes me reprirent. — Et si c’est Eddy qui ouvre ? Ça veut peut-être dire qu’on ne peut plus faire marche arrière… que c’est foutu… que je suis condamnée à rester une nana… — Et si, et si… — Oui, Sam, Tiff’ a raison ! Tu connais le proverbe "Si ma tante en avait"… — Celle-là, mon chéri, tu aurais peut-être pu l’éviter ! — Excuse-moi, je te jure que je ne l’ai pas fait exprès. N’empêche que de toutes façons, maintenant, on est là, et d’une manière ou d’une autre, les choses ...
... vont évoluer, avec Lydie ou avec Eddy, on s’en fout. Allez, courage… Il déposa un rapide baiser sur mes lèvres, en fit autant à sa femme et sonna à la porte. La surprise se peignit sur le visage de Lydie quand elle reconnut mon "frère d’âme". — Philippe ! Bonjour… Qu’est-ce qui me vaut cette surprise ? — On peut rentrer ? Je n’aime pas discuter sur les paliers, et en plus, c’est un peu… compliqué ! — Si tu veux. Entrez, je vous en prie… Elle s’effaça, autant pour nous laisser passer que pour nous examiner Tiff’ et moi. Elle s’attarda sur les Versace et la jupe asymétrique en agneau que portait Tiff’ sous son maxi-manteau de cuir. Au moment où je passai devant elle, je devinai en croisant son regard qu’elle venait de tout comprendre. Il faut dire que je portais l’intégralité des vêtements qu’elle m’avait laissés en quittant "Le bout de la nuit" une semaine plus tôt. Elle attendit néanmoins que nous soyons tous les quatre installés au salon pour ouvrir la bouche. — Bon, OK… Je vois ce que c’est… Quant à vous, je suppose que vous êtes l’épouse de Philippe? Pour seule réponse, Tiffanny hocha la tête. Lydie se tourna alors vers moi. — Sam, c’est bien ça, hein ? — Bien, c’est déjà ça, à défaut de mon numéro de téléphone, tu te souviens au moins de mon prénom ! Tu te rends compte que… — Sam, non… Laisse la parler d’abord. Elle t’a reconnue, je suppose qu’elle devine ce qui t’amène, ça sert à rien que tu pètes un boulon maintenant, ça ne fera pas avancer le schmilblic ! — Y a pas de ...