Séjour fantastique (2)
Datte: 03/12/2020,
Catégories:
Lesbienne
... d’une main que l’on passait sur mon cul. Melissa ? Impossible, elle se trouve dans mon champ de vision. Alors Stéphanie ? C’est le plus probable, même si ce n’est pas le genre de blagues auquel elle s’adonne habituellement. Et puis, deux bons mètres me séparent de la porte de la salle de bain. Il aurait fallu qu’elle soit sacrément rapide pour quitter la pièce sans que je la voie. Nue, mon string à la main, et surtout intriguée, je me dirige vers la porte, cette porte un peu particulière. En effet, sur toute sa hauteur, elle est constituée d’une vitre. Quel choix de porte étrange pour une salle de bain. Certes, le verre est spécial et ne permet pas de voir nettement ce qui se trouve de l’autre côté – à peine peut-on distinguer de vagues formes – mais tout de même. Et d’ailleurs... Je... Je distingue une petite silhouette sombre, derrière la porte. Au vu de sa taille, il me paraît exclu qu’il s’agisse de ma sœur. — Mel, regarde ! Dis-je en me tournant vers ma chérie, toujours sous la douche. — Quoi ? S’étonne-t-elle en passant sa tête à l’extérieur de la cabine. Mais, là où j’aurai juré avoir vu quelqu’un un instant plus tôt, il n’y a plus rien. Merde... Qu’est-ce que... En un éclair, j’enfile mon string, un jean et un t-shirt, et je sors de la salle de bain. Personne dans le couloir. J’ouvre la porte du ...
... salon, et découvre Stéphanie, toujours avachie sur le canapé de mon grand-père. Elle semble ne pas avoir bougé d’un poil depuis tout à l’heure. — Qu’est-ce qui t’arrive ? Me demande-t-elle en remarquant mon air interloqué. — Non, rien, j’ai cru que tu m’appelais, mens-je. — Ah, bah non, se contente-t-elle de dire avant de reporter son attention sur la télé. Je n’ai qu’une seule explication à ce qui vient de se passer : un fantôme en est à l’origine. Mais je me rends compte immédiatement à quel point cette explication est absurde. Je me trouve jolie, certes, mais j’imagine mal un mort surgir de l’au-delà pour venir me caresser le cul. Je me mets à rire toute seule en imaginant la scène. A cet instant, une voiture passe devant la maison. Elle projette une ombre dans le couloir, à travers la vitre de la porte de derrière. Voilà sûrement qui explique la silhouette sombre que j’ai vue un peu plus tôt. Quant à cette caresse glaciale sur mon postérieur, j’ai sûrement touché, sans m’en rendre compte, une partie métallique du vieux radiateur de la salle de bain, lequel est constamment éteint. Eh bien voilà, une explication rationnelle et plausible. En riant intérieurement à l’idée que même des morts auraient envie de moi, je pénètre dans le salon et reprends ma place sur le canapé en attendant le retour de Melissa.