1. J'en peux plus...


    Datte: 03/12/2020, Catégories: Anal Gay

    ... liquide, comme si j'étais du miel tout chaud, comme si mes entrailles étaient caramélées, marasme savoureux de sirop et d'chocolat fondu. Puis y a des sensations qui m'font sentir comme un morceau de paysage contre son corps abrupt, comme un bout du puzzle d'un grand panorama.Je suis le bateau échoué, je suis la plage qui crisse. Lui c'est l'écume qui craque, les tourbillons du vent. On fait des danses ensemble sous les draps qui nous collent.Il tombe. Il tombe sur chaque millimètre de ma peau avec l'immense architecture de son corps, avec sa chaleur et sa respiration. C'est fluctuant, c'est noueux et ça brûle. Ça vie sur moi, goulu, suintant. Et j'aime ça. J'aime quand il pulse aux frontières de la chair, quand il me fébrilise du bout des doigts en retraçant mon dos, quand sa main toute entière dé**** jusqu'à mes reins. J'aime quand sa barbe tombe sur mon torse comme un manteau de fourrure, quand il côtoie la jugulaire de sa respiration. Les tracés moites qu'il fait seulement avec de l'air, l'air qui s'enroule dans ses poumons, qui transporte la chaleur de ses opulentes entrailles sur moi. C'est l'air de son ventre qui m'arrive sur la tronche, l'air qui nourrit son sang bouillonnant et magique. C'est un truc nouveau, c'est plus que d'l'air, c'est mystique, c'est la fumée âcre des rites chamaniques. J'inspire, je plane. Il fait des messes votives rien qu'avec ses sourires. Moi j'y réponds, moi je dis oui, oui. Il sait très bien, il est patient c'est tout. Il prend son temps, ...
    ... comme si le jour n'allait jamais s'lever, comme si cette nuit allait durer toujours. Moi j'aurai voulu.Puis quand il se frotte à moi et que ma peau abdique, quand il m'épluche comme une orange et que mes nerfs s'élancent en spirales entre ses paumes, des pelotes de nerf qu'il possède en gros nśuds, qu'il dénoue, qu'il étend à nouveau tout au travers de ma carcasse en train d'crever d'être aussi cajolée. Presque inédit comme configuration, le réseau nerveux aussi brûlant qu'les lignes aveuglantes des constellations, une carte du ciel qu'il tatoue sous ma peau. Parce-que les faunes ça vit dans la poussière, dans la verdure et dans la boue, mais que ça chante la nuit, que ça s'égosille pour Sélène et sa cour.Quand j'échoue contre lui, quand j'oublie qu'il fait noir parce-que mes sens y savent de quoi il est fait, de quoi il a l'air. Ma bestiole des fourrées, ma créature hirsute, mon courseur de bourrasques, mon printemps gueulard ; mon aman. Mon corps te peint même dans l'obscurité, il te retrace, il te connaît. On oublie pas les contacts d'un Faune.J'imagine dans le noir... ses paupières dorées, ses cils interminables, de longs cils de femme aux reflets rutilants. Son visage broussailleux aux perspectives intenses, ses lèvres andrinoples, comme tâchées de vin pourpre- j'imagine sa gueule escarpée emprunte d'une douceur à vous en briser le cśur, ses joues hâlées empourprées par la fièvre. Les épaules noueuses, les muscles qui roulent et glissant sous la peau bouillante, avec une ...
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