1. J'en peux plus...


    Datte: 03/12/2020, Catégories: Anal Gay

    ... j'me lasse plus d'sentir, tétanisé par l'étourdissant entremêlements d'effluves. Que je n'peux oublier que quand il se pose pour de bon sur mes lèvres quémandeuses. Qu'anticipaient, qui sont pressées, qui veulent au plus vite le contact qui vient, doucement, doucement. J'ai les lèvres impatientes, c'est vrai. Je suis gourmand, c'est vrai. Gourmand de lui, de sa viande, de ses fluides. Je le déguste à chaque fois comme si c'était la manne. A chaque fois je redécouvre, à chaque fois c'est nouveau.Ses lèvres à lui sont douces et sèches, j'aime leur texture souple, leur pulpe généreuse et leur faim dévorante, l'engouement cannibale qu'elles ont pour toute ma peau. J'aime quand elles frôlent les miennes, quand elles me glissent dessus, quand ça dé**** sur mon visage, que ça s'renferme sur une oreille, ça s'pose sur mes paupières, que ça se presse sur moi. Que ça fait exister ma peau, ma peau qu'est seule en temps normale. Quand il se joue de l'attente, tout en douceur, tout en maîtrise. Et qu'il y va en fait, qu'il y va tout à coup et que mon corps répond, accepte l’intrusion, qu'il va jusqu'à l'appeler, qu'il la demande et vite.Quand il vient dans ma bouche, qu'il épice ma salive, quand sa langue enflammée rend la mienne aussi fluide, aussi vive et brûlante qu'une brève lampée d'alcool. Les tressaillements du coeur qui remontent dans la gorge, la douceur scélérate des caresses buccales, comme de la soie liquide, comme de la crème fouettée... La salive aussi dorée qu'une aube, ...
    ... aussi riche que l'humus, mentholée douce-amère. Son vaste palais d'feutrine, l'intérieur chaud et glissant de ses joues... On s'explore tour à tour, on apprend par le geste, bien qu'on connaisse déjà. On s'en lasse pas, c'est tout. On pourrait se dévorer, c'est aussi simple que ça. On en est presque là, je pense, à savourer les sécrétions et la la barbaque de l'autre, la viande fondante des papilles, le dessous frétillant de la langue... Parce-que j'y sacrifierai toutes mes nuits si j'pouvais. Ça me fait tellement d'bien que j'pourrais passer ma vie à l'embrasser comme ça. Que j'pourrais passer ma vie échoué sur lui, cet homme qu'a l'air d'un pays inconnu, à lui tout seul. A explorer les rivages de son corps, à côtoyer la faune locale- ses mains, sa langue, sa bite... Je voudrais que ça dure encore. Je voudrais qu'il m'emporte avec lui, qu'on fasse ça tous les jours. Je voudrais qu'il me montre ce que ça fait de vivre à sa manière. Je voudrais que la tendresse que je lis dans ses yeux, que les caresses amoureuses qu'il me fait, je voudrais que tout ça ce soit l'affaire d'une vie entière, et pas que d'un seul soir. Parce-que je sais qu'il est sincère quand il m'aime pendant ces moments là, je sais que malgré tout, je suis plus pour lui qu'un simple morceau de viande où s'foutre au chaud la verge. Je sais que dans l'cas contraire, il ne me l'cacherait pas, parce-qu'il ne cache rien, jamais, qu'il dit tout quitte à t'réduire en pièces- avec l'égoïste et salvatrice franchise qu'il a ...
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