To be or not to be (8)
Datte: 05/12/2020,
Catégories:
Transexuels
... protecteur, galant, romantique. Si j’avais certaines de ces qualités, le coté viril musclé et protecteur m’échappait complètement. Je compris que je n’avais aucune chance. Le lendemain, j’envoyais un dernier sms : « Alexia. Encore une fois, je m’excuse si je t’ai fait du mal. Ce n’était pas mon intention. Je voulais juste te présenter une amie très proche. Je pensais qu’on s’entendait bien, que l’on aurait pu construire une belle amitié. Il semble que je me sois trompé et que le décryptage des relations humaines ne soit pas mon point fort. J’espère que tu rencontreras un homme qui corresponde à tes attentes et qui prenne bien soin de toi. Bises. Chloé. » En écrivant ces mots, je compris qu’Alexia était pour moi lus qu’une amie. J’avais des sentiments pour elle, des sentiments très forts. Je l’aimai. J’essuyai une larme et appuyai sur envoi. Le carillon de la boutique tinta. Je levai les yeux de mon écran où s’affichait mon stock. Mon cœur faillit s’arrêter en voyant Alexia. — Bonjour, dis-je en m’approchant. Je ne savais pas si je devais lui faire la bise ou pas. Alexia trancha et m’embrassa. — Bonjour Chloé. Comment tu vas ? — Ça va. Je fais tourner la boutique. — Les affaires se portent bien ? — Je ne me plains pas. Le silence se fit. — Je te dois des excuses, dit Alexia. — Mais non. C’est moi qui me suis mal comporté. — Non, c’est moi. Je me suis conduit en égoïste, en sale gamine pourrie-gâtée. Je ne n’aurais pas dû te traiter comme ça. J’aurai du comprendre l’importance ...
... de tes amies. — Mais non, tu ne peux pas dire ça. — Tu es trop gentille. C’est une de tes qualités et aussi de un de tes défauts. J’ai pris Chloé, ton amie, pour une rivale. Et je ne l’ai pas supporté. Ce dernier mot eut le même effet qu’in coup de poing. — Je tiens à toi Chloé, plus que je ne l’aurai imaginé. Elle marqua une pause. — Tu me manques, dit-elle en me regardant dans les yeux. — Toi aussi tu me manques, dis-je, des trémolos dans la voix. ysuyggez — Tu finis à quelle heure ? Je regardai ma montre. — Maintenant. Un grand sourire illumina son visage. Je fermai la boutique et suivis Alexia. Sa voiture était garée à quelques rues et on partit vers Paris. Diner qui s’éternisa, serveur qui s’impatienta. Nous quittâmes le restaurant. — On va chez moi ? demanda Alexia. — Oui, répondis-je simplement On reprit notre discussion où on l’avait laissée. Alexia avait sorti une bouteille de vodka que l’on mélangea à de l’orange. Doucement, insidieusement, Alexia s’était rapprochée de moi. Sa jupe était remontée sur ses cuisses, laissant deviner le lisière d’un bas autofixant. Je sentais son parfum qui m’entêtait. Elle s’arrêta de parler, se tourna vers moi et m’embrassa sur la bouche. Elle s’écarta, sourit, et replongea sur mes lèvres. Nous fîmes l’amour une fois, puis une deuxième. Je me réveillai en premier, la regardant dormir. Alexia était superbe, magnifique, séduisante. Je caressai sa joue. Elle ouvrit un œil, s’étira comme un chat. — Bonjour mon amour, dit-elle. — Bonjour ...