Mariage sans culottes aucune
Datte: 09/12/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
L’Ukrainienne, à ma droite, était diserte. Elle maîtrisait parfaitement la langue française et en sus elle appuyait les syllabes accentuées d’une main baladeuse qui courait sur mes épaules, sur mes bras, sur mes cuisses pire qu’un Panisse marseillais. Elle était toucheuse. A chaque accent tonique ses doigts se crispaient sur ma peau élastique à travers la maille fine et coulante de la robe. Sur mes bras, sur mes avant-bras l’effet était plutôt plaisant, très Europe centrale, cosaques chevauchant à cru les plaines blondes des moissons de juillet. Tout en bandaison sauvage, Michel Strogoff. Sur mon épaule, dans mon cou déjà je me sentais, bien qu’en retenue, défaillir de libido dégoulinante. Mais quand elle s’est attaquée à mon genou, à ma cuisse, à mes hauts … ses doigts musclés fouaillant mes chairs tendres, j’ai pensé, Mademoiselle il ne faudrait pas pousser la plaisanterie trop loin. Mon amie, à ma gauche, se penchait dessus moi pour mater en myope le décolleté de la fille. Robe acrylique bleu uni collant littéralement d'électricité statique aux muscles de la fille. Je pensais, les couturiers ukrainiens n'ont pas grand effort à faire, ce tube de tissu épouse parfaitement les courbes de la fille mieux qu'un assemblage sur mesure de tailleur émérite du Sentier. Les épaules étaient magnifiques, portées par des pectoraux hypertrophiés moulant l'étoffe bleue. Le col largement ouvert dégageait la poitrine jusqu'aux aréoles, ourlet seulement retenu par les tétons pointants. ...
... L'ensemble n'avait rien d'impudique car le volume du sein était insignifiant. En revanche la présentation était diablement érotique, surtout pour une fille comme moi, très sensible à l'esprit sain et sportif. L'Ukrainienne était intriguée par le chose, le chiffon, que mon amie avait posé sur mes cuisses et que j'avais vivement caché en le recouvrant de ma serviette de table. Elle a posé sa main sur mon genou nu, relevant le bas de ma robe. Ma cuisse s'est, en réflexe bien naturel, ouverte à sa rencontre. Sa main a glissé vers le haut. En suivant les courbes de ma cuisse. Mais, non pas en dessous de l'étoffe de la robe, comme j'eusse, comme tout un chacun l'eût, espéré, mais par en dessus, paume glissant sur la maille vrappée sur mon bas. Ce qu'elle cherchait n'était pas caresse à mes hauts de cuisse mais plutôt, en curiosité, recherche et découverte du chiffon de dentelle déposé là par la voisine. Qu'était-il ce chiffon ? Sa main était sous ma serviette et caressait avec impudeur le bas de mon ventre, trés exactement là où s'arrête ma touffe, là où la peau est glabre et lisse, en dessous de mon ombilic. Effrontément elle s'est saisie du tanga ivoire et l'a enfoui dans sa paume refermée. La dentelle était tellement fine et la soie si délicate que l'entier vêtement était contenu dans le poing fermé qu'elle a porté, d'un geste ample, jusqu'à ses narines avec un sourire gourmet. Son verre de Montbazillac de main droite, le nez plongé dans sa paume gauche ouverte, elle humait en ...