Mariage sans culottes aucune
Datte: 09/12/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... œnologue avisée et nous dit, les odeurs se marient à merveille. Vous devriez goûter ... vous aussi. S'adressant alors à mon amie, elle lui dit, je suppute que ces fragrances sont vôtres. Avec grand sourire de connivence. Nous devrions bien nous entendre... Elle était en veine de confidences et nous apprit que dans son pays, l'Ukraine, l'industrie nationale était exclusivement tournée vers la métallurgie et qu'il n'y avait aucune manufacture de bonneterie. Qu'en conséquence les filles de là-bas ne portaient jamais de culotte. La population locale ignorait même que cela pût exister. Ce qui, à ses yeux, expliquait l'engouement international pour les filles d'Ukraine et leur réputation de bonnes bien établie. Elle ajouta, je vois que chez vous, la question qui se pose n'est pas de la mettre mais plutôt de l'enlever. Au plus vite. C'est la différence essentielle entre régime communiste et pays capitaliste. Et, sans vergogne, elle a posé le tanga en boule devant son assiette, entre les deux verres. Les deux garçons à côté faisaient des mines dégoûtées, désapprobatrices. Moi je pensais, les gay ne mettent-ils donc jamais leur nez dans le slip du copain ? Sûr, qu'alors, un Cahors bien charpenté s'accorderait mieux, question ...
... arômes. On commençait à bien se plaire à cette table à cette noce. Les filles, quand elles sont à trois, elles sont terribles. Une fille seule, c'est timide, effacé, en pensées rien qu'avec elle-même. Déjà, quand elles sont deux, elles bavassent en confidences de filles et regards en-dessous de pensées interlopes. Mais quand elles sont trois, c'est discours ininterrompu de voix criarde avec avis arrété et opinion tranchée sur toute chose. Pour vous dire, toutes les trois, sans nos culottes, on était les reines et on le savait et nos ventres bavaient. Et moi je matais la tablée là-bas avec le mari de mon amie et les sept gars solides qui l'encadraient et je me disais, à trois filles on peut probablement faire un sacré bon plan cul ce soir. Huit et trois font onze, on reste dans l'impair, gage de mouvement brownien. Les gars avaient manifestement été sélectionnés, façon Darwin, sur critères me concernant. Chacun sa réputation et la mienne est bien établie dans le circuit des mariages. On ne m'invite qu'en connaissance de cause ... si je puis dire. J'allais, avec mes copines, confirmer et demain je recevrai probablement encore plus de cartons pour encore plus d'opportunités. "Le trio infernal écume les mariages d'Occitanie..."