1. La photo


    Datte: 10/12/2020, Catégories: fh, Collègues / Travail vacances, plage, amour, pénétratio,

    ... sais quel sentiment prédomine en moi, la satisfaction de toujours pouvoir allumer ce collègue un peu timide, mais sympa, ou l’agacement de découvrir que mon amie m’a offerte presque nue aux yeux d’un mec. Clairement, cela me plaît de le séduire, même si je sais qu’il n’est pas question que je m’abandonne un jour dans ses bras. Et voilà que je me surprends à vouloir le pénétrer de mon regard, de m’introduire dans ses pensées à lui, secrètes, à me faire passer de ce cliché couché sur papier glacé aux chauds méandres de ses rêveries sensuelles… ooooooooooooooooooo Je m’élance hors de la photo et m’approche de lui. Il est allongé sur une langue de sable entre deux rochers, à l’abri des regards. Les yeux fermés, les bras en croix, il goûte la douceur des rayons du soleil couchant. Je perçois un léger frisson parcourir sa peau, jusqu’aux limites d’une serviette posée pudiquement à sa taille. Je me campe au-dessus de lui, les mains sur mes hanches, les pieds de part et d’autre des siennes. Il semble retiré du monde. Ma présence ne trouble en rien sa respiration régulière. Une courte hésitation plus tard, je soulève mon pied droit et le pose sur une éminence que laisse deviner le bombé de la serviette. Je me sens l’âme d’une chatte qui s’apprête à jouer avec l’oiseau qu’elle vient de capturer. Le bel oiseau se met à bouger sous mon pied. Il se débat un peu, mais sans pouvoir ni vouloir s’échapper. Mais pour le reste, l’immobilité du mâle étendu à mes pieds est complète. Un trouble ...
    ... m’envahit. J’aimerais être rassurée. Ce que je ressens sous mon pied n’est-il qu’un simple réflexe inconscient ? J’aimerais percevoir un signe. Ah, le voilà, sous la forme d’un léger sourire silencieux, m’incitant à poursuivre le jeu. Bel oiseau, je te quitte un instant… le temps de déplacer mon pied entre les genoux de ma proie, pour remonter lentement entre ses cuisses à peine écartées. La pointe de mon pied se glisse sournoisement sous ses bourses sensibles. Surprises, elles se rétractent, assumant leur rôle protecteur. Pas bien longtemps. Elles se détendent bientôt, sans crainte, en réponse aux flatteries que mes orteils leur dispensent en faisant rouler leur dur, mais fragile contenu. L’envie de découvrir du regard les friandises convoitées se fait chez moi de plus en plus pressante. Alors, d’un mouvement leste, la pointe de mon pied abandonne les doux objets un instant choyés pour remonter le long de la hampe palpitante en emportant la serviette importune. Ma victime consentante ne peut s’empêcher d’ouvrir enfin les yeux sur moi. Il me découvre pour la première fois aussi découverte, en chair et en os, douce chair, promesse inattendue de la réalisation de ses rêves les plus brûlants. Un sursaut de timidité lui fait ramener sa jambe vers lui, geste inutilement prude pour recouvrir de sa cuisse sa virilité exposée. Mais je l’arrête dans son élan en emprisonnant son pied entre mes genoux. Déconcerté par la situation imprévue, son regard se détache de mon visage, dégringole ...
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