Elle et Elle (12)
Datte: 10/12/2020,
Catégories:
Lesbienne
... thoracique. « Oh si bébé, je vais y aller fort. » Oh oui, j’avais la frousse. Bien sûr, que je craignais les ravages que cette monstruosité allait causer en moi. Mais prétendre que je n’étais pas consentante, c’était nier l’évidence : un filet de bave s’écoulait de ma bouche ; je regardais le gode comme si c’était un dieu ; j’avais envie d’être prise, d’être remplie. Ecartant les cuisses, je tirai sur les côtés de ma vulve afin de présenter à ma copine une ouverture aussi large que possible. « Je vais te défoncer » dit-elle. Elle posa le gland en caoutchouc noir contre l’entrée de ma chatte. C’était dur et froid. Anxieuse, j’avalai ma salive. « Tout ira bien » me dit-elle, à nouveau affectueuse. Je ne demandais qu’à la croire. D’un geste mesuré, sans précipitation, elle fit franchir mes lèvres rougies au gode énorme qu’elle manipulait aussi précautionneusement que si c’était une barre d’explosif. Mon sexe s’étira, se distendit, à la limite de l’acceptable, mais il finit par s’accommoder de l’intrusion de ce géant de plastique. « Ça va » lui dis-je. Petit rire nerveux. Je n’en menais pas large. Avec détermination, elle poussa le gode à l’intérieur de moi, très lentement, ses parois lubrifiées glissant à grand peine dans mon vagin écarquillé, centimètre après centimètre. J’étais tellement remplie que ça me rendait folle, farcie si complètement que je ne pouvais penser à rien d’autre, qu’il n’y avait rien qui existait à part cet énorme truc qui me dérouillait de part en part, ...
... comme si on m’avait enfoncé une bûche dans le con. Laetitia se mit à me baiser. Très lentement, elle fit coulisser le gode en moi. Ça faisait un mal de chien, encore que j’étais en train de m’y habituer, parce que Laetitia était bien décidée à me laisser tout le temps dont j’avais besoin. Mais surtout, me sentir assiégée ainsi était en train de provoquer des sensations en moi dont je n’avais jamais fait l’expérience. C’était chaud, c’était énorme, c’était bon. « T’aime ça, hein ? » dit-elle. Ce fut à peine si je pus lui signifier mon approbation, tant j’étais bouleversée. Un ruisseau de mouille s’écoulait de moi, dégoulinait le long du gode et venait tremper les draps. Je n’osais pas trop respirer. Pas bouger non plus. Parce que chaque mouvement, chaque muscle utilisé, réveillait des plaisirs si violents que chacun d’entre eux me menait au bord de l’évanouissement. Il n’y avait pas une terminaison nerveuse de ma chatte qui n’était pas stimulée. Jamais je n’avais connu une expérience comparable avec un homme. La respiration coupée, je ne poussais que des piaillements sourds. Nous étions toutes les deux couvertes de transpiration. Ma Laetitia s’affairait sur moi. Elle me regarda dans les yeux d’un air osé, presque une expression de défi. Mon regard à moi était vitreux, troublé par une pénétration inédite qui me poussait de plus en plus près du grand plaisir. Mon amante sentit que si elle prolongeait ce traitement, elle allait me perdre : or elle souhaitait faire durer le plaisir. ...