1. Une Patronne sévère et douce


    Datte: 12/12/2020, Catégories: fh, fplusag, fagée, Collègues / Travail hsoumis, fdomine, BDSM / Fétichisme pied, chaussures, Oral nopéné, sm, nostalgie,

    Toute personnalité a ses paradoxes. Ancien maoïste, déçu par la Révolution culturelle, puis plus tard par la disparition des régimes communistes, je me sens néanmoins républicain jusqu’au trognon. Je suis partisan du système démocratique et pourtant j’ai toujours été attiré par les manifestations de masse, les uniformes foncés, les tambours et les chants scandés au rythme du pas cadencé…. Bien que démocrate, bien que suffisamment intelligent pour comprendre où mène toute dictature, j’ai été séduit par tous les régimes autoritaires, jusqu’à celui de la RDA, pour lequel j’ai éprouvé une véritable fascination. Je vomis toujours le patronat sous toutes ses formes : pour moi il est certain que ma petite vie vaut plus que leurs gros profits ! Et pourtant, rien ne me fascine plus que ces petites Patronnes, raffinées, autoritaires, qu’on trouve à la tête des magasins des centres-villes… Dans mon imaginaire, elles ont remplacé les militantes en jupe foncée et chemisier blanc, avec insigne du Parti, qui me font depuis toujours fantasmer. Elles me rappellent par exemple cette policière de RDA, grande, large, forte, étonnamment blonde, sanglée dans son uniforme gris souris, l’œil sévère sous la casquette galonnée, qui m’avait jadis demandé mon passeport à la frontière, sur un arrière-plan bien peu engageant fait de barbelés et de miradors. Je me souviens encore, alors que je transportais quelques revues interdites dans mon sac, à la fois de ma main tremblante tendant le document ...
    ... réclamé et de sa large main sur la mienne, prenant tout à la fois mon passeport, ma main et mon âme. Je n’étais pas tombé à genoux devant elle tellement j’étais ému par elle ce jour-là, mais c’était vraiment par peur de terminer au poste frontière… pour outrage à fonctionnaire. Le voyage qui allait suivre, à Cracovie, avait d’ailleurs été lui-même mémorable, avec des blondes à ne plus savoir où donner des yeux, des femmes belles, intelligentes, cultivées, pas encore pourries par la société de consommation – polonaises, quoi… –, dans un pays où les magasins exposaient des petites culottes de femmes sages, style années 50, à vous donner un désir fou dans la tête, à vous faire bander à mort… Je l’ai encore raide rien qu’à y penser. Mais revenons à nos belles et sévères Patronnes du Commerce. Chacun de nous en connaît quelques-unes, au moins de vue. Elles peuvent être petites ou grandes, minces ou presque obèses, distinguées ou un peu vulgaires, voire pour certaines habillées comme de véritables putes, mais elles savent toujours accueillir leurs clients avec un sourire et quelques bonnes paroles. Elles sont souvent de redoutables commerçantes, et lorsqu’elles vous prennent en main, elles sont tout à fait capables de vous vendre ce dont vous n’avez pas besoin, à force de conseils intéressés, de cajoleries diverses, de sourires charmeurs… Elles paraissent sympathiques, mais certaines sont de redoutables prédatrices, autoritaires, dominatrices, parfois capables des pires saloperies avec ...
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