Suis-je une salope ? (3)
Datte: 12/12/2020,
Catégories:
Hétéro
La fin de journée se déroulait dans le plus grand calme. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser, en croisant les regards de mes collègues, que tout le monde était au courant de ce qui s’était passé durant la pause déjeuner, même si on était seuls lui et moi. Il faut dire que ce serait le plus gros potin du moment dans la boîte. Salomé, la fille sage, se vantant toujours d’une fidélité irréprochable, bien sous tous rapports et un peu moralisatrice sur les bords venait officiellement de faire cocu son fiancé qu’elle aimait par-dessus tout. Et pas avec n’importe qui, s’il vous plaît : avec le patron. Ben, bonjour la réputation, si cela venait à se savoir ! On en entendrait parler non-stop pendant au moins deux mois. Par SMS, j’ai demandé à mon patron de venir chez moi pour 20 heures, si ça ne posait pas de problèmes ; ça nous laisserait le temps de nous changer, ce qu’il a accepté. Comme à l’accoutumée, en rentrant, je passai chez ma soeur, mais pas pour lui emprunter des fringues pour le boulot ; j’avais une autre motivation. Elle se nomme Anna, elle a 28 ans, est mariée depuis 4 ans, rousse aux cheveux frisés, juste un peu plus grande que moi, et physiquement nous sommes assez ressemblantes à certaines exceptions près, surtout au niveau des yeux. Les siens sont verts, et dame nature s’est montrée bien plus généreuse avec elle en termes de poitrine que moi. Elle a toujours affiché son 95 C avec une immense fierté. Et après une courte discussion autour d’un thé, je me jetai ...
... à l’eau. — Frangine, j’ai besoin de ton aide, s’il te plaît : il me faut des fringues, mais pas pour le boulot. — Tu fais chier, Salomé, qu’est ce qu’il te faut encore ? m’interrogea t elle avec un ton faussement blasé, bien qu’elle m’aide toujours avec le plus grand plaisir. — Voilà : est-ce que tu as des tenues, je dirais... plutôt sexy ou affriolantes ? bégayai-je. Je te les nettoierai comme d’habitude, tu le sais. Elle me regarda avec des yeux ronds comme des soucoupes. — Oh là, minute ! Toi, tu veux mettre ce genre de fringue ? C’est pour cet abruti de Denis, j’imagine ? Quand est-ce que tu vas te décider à le plaquer ? soupira-t-elle.Tu mérites bien mieux que lui, continua-t-elle pleine d’assurance, toujours persuadée de ce qui était le mieux pour moi. — Mais... — Beaucoup de nos relations te l’ont déjà dit, il me semble, non ? Il ne te rend pas heureuse, ce mec ! Toi, tu fais tous les efforts possibles, et lui, nada ! — Bon, écoute, si tu veux tout savoir, c’est pas pour Denis mais pour un autre mec que je veux faire tout ça, déclarai-je, rougissante, les yeux fuyants. — Oh putain, tu déconnes ? s’exclama-t-elle, la joie se faisant ressentir dans ses mots. Attends, attends, assieds-toi ici, ma belle; tu as des choses à me dire, je crois, me dit-elle me me designant une chaise pour s’asseoir face à moi, sans me laisser une seconde pour en placer une. Dis tout à ta grande sœur adorée, je t’écoute, continua-t-elle en me prenant les mains, visiblement euphorique, dans ...