Suis-je une salope ? (3) - Histoires de Sexe

Suis-je une salope ? (3)

... oublier un regard provoquant. Je peux t’assurer que tu ne conserveras pas tes fringues très longtemps. Mais pour en revenir à Denis, t’es certaine que c’est pas pour lui, tout ça ? me demanda-t-elle avec un air devenu subitement suspicieux. C’est vrai que j’aurais voulu mettre ces fringues pour lui, mais on ne se voit jamais; et quand c’est le cas, nos rapports sont loin d’être parfaits, mais je l’aime. — Non, il taffe ce soir, il n’est pas dispo avant un moment. On se voit plus vraiment, et le pire, c’est qu’on ne vit toujours pas ensemble depuis le temps. On est pourtant ensemble depuis deux ans, t’imagines ? dis-je avec regret. — Ben voyons, il bosse... Et quand tu as besoin d’un petit câlin, il n’est jamais là ! Tu sais quoi ? me dit-elle en mettant ses mains sur mes épaules. Ce soir, éclate-toi comme une vraie folle, ou salope, ou choisis le mot qui te convient. Laisse l’autre de côté ; oublie-le, et passe une bonne soirée, OK ? Par contre, évite de faire des taches sur la jupe ou le chemisier, s’il te plaît, c’est tout ce que je te demande. — Je ferai gaffe, c’est promis. Merci pour tout ! dis-je en fourrant les fringues dans un sac en plastique. Par contre, pour la voix sexy, qu’est-ce que tu entends par là ? — Pour la voix, parle avec une voix légèrement plus grave, comme si tu murmurais, sans oublier le regard, c’est primordial. Un peu comme ça ! Attends, je te montre. Joignant le geste à la parole, elle se mit dans l’encadrement de la porte, plongea sa tête en avant ...

... et se redressa en me regardant d’un air provoquant, sensuel. — Bonsoir, Monsieur ; je vous attendais... murmura-t-elle presque en levant un sourcil tout en maintenant son regard dans le mien. Entrez, je vous en prie ; votre hôtesse ne va pas tarder à venir s’occuper de vous... informa-t-elle d’un mouvement du menton. Je déglutis bruyamment. Si j’avais été lesbienne et si elle n’avait pas été ma sœur, elle m’aurait fait de l’effet, à n’en pas douter. — T’as vu un peu ? C’est ça que tu dois faire. Et bon, OK, j’ai pas mis tout ce que j’avais, sinon tu m’aurais peut-être violée sur place, rit-elle. Sinon, c’est à toi de faire ça à ta sauce. — Oui, oui, j’ai vu, merci. En tout cas, tu sais te montrer persuasive. — Ne t’en fais pas pour ça ! Il te faut autre chose ? hlzhuubk — Non. Heureusement que tu es là pour m’aider ! — Je ne laisserais pas ma petite sœur dans la merde, tu le sais. Et puis, je pense que pour la suite, tu réussiras à gérer, n’est ce pas ? — Oui. Merci encore pour tout. Je te rendrai tout ça ce week-end ; ça ira ? — OK, ça ira sans problème ! Maintenant, faut que tu partes, je vais chercher ta nièce à la crèche. — Embrasse-les pour moi ; je parle de ma nièce et de ton mari, évidemment. — Promis ! Je quittai ma sœur et ressassai en rentrant chez moi les conseils qu’elle m’avait donnés. Je regardai l’heure sur mon portable et me dépêchai de rentrer en me rendant compte que je n’avais plus qu’une heure et demie pour me préparer. Je pouvais sans nul doute me fier à ...