1. Le fantôme de mon cœur


    Datte: 15/12/2020, Catégories: f, fh, Oral pénétratio, fsodo, jeu, attache, fouetfesse, délire, merveilleu, fantastiq, amourpass,

    ... incantatoires qui serviront à libérer Mac Hillian. Elle fouille dans le tiroir de son bureau. — Très bien, les voilà, continue-t-elle en me tendant un antique trousseau de clés. Vous désirez y aller seule ?— Ben, c’est à dire que… Je ne suis pas seule.— Je vois. Et que vous faut-il d’autre ?— Du temps, Madame. J’en ai besoin pour effectuer mes recherches.— C’est entendu. Je vais vous faire remplacer le temps de mener votre mission à bien. Bon courage. Tandis que je ressors du bureau, mon calme n’est qu’apparent. Intérieurement, j’enrage. Après m’être assurée que le couloir est désert, je ferme les yeux et attrape Mac Hillian par la veste. — Mac Hillian, plus jamais vous ne me faites cela, ou je vous jure que je vous laisse tomber. Le ton de ma voix ne supporte pas d’équivoque : je suis furieuse. Cela ne m’empêche pas de débloquer gravement. — Si vous voulez me fesser, c’est quand vous voulez, mais pas en public. Sinon, je vous donne ma parole qu’il vous faudra attendre la prochaine élue pour être libéré. « Purée, qu’est-ce que je viens de dire, là ? J’ai le cul qui me brûle et je viens de lui avouer que j’avais envie qu’il me fesse ? Je suis vraiment grave, là… » Il me prend par le bras, mais sans brutalité, cette fois. — Je suis désolé, cela m’a échappé.— Peut-être. Mais il serait temps de vous rendre compte que nous ne sommes plus au dix-septième siècle, que les femmes ont des droits, maintenant. À commencer par celui de ne plus se faire claquer le cul à tout bout de champ. ...
    ... Même si je ne le vois pas, je jurerais qu’il sourit. — En effet, j’ai un peu tendance à l’oublier, et je vous prie de bien vouloir m’en excuser. Cela dit, je me permets de vous faire remarquer que vous m’avez également dit que vous étiez prête à l’accepter, à condition que ce soit sans témoin. Merde ! Ça, évidement, il ne l’a pas raté. Moi, par contre, j’ai raté une occasion de me taire. J’essaie de noyer le poisson. — Oui, bon, peut-être. En attendant, je crois que nous avons une bibliothèque à visiter.— En effet, répond-t-il. Je vais vous tenir la main ; je pourrai ainsi vous guider même si vous avez les yeux ouverts. Sa main est glaciale, mais je le suis sans hésiter. Je prends également garde de ne pas lui parler lorsque nous ne sommes pas seuls : certes, il n’y a que moi qui puisse l’entendre, mais pour tous les autres, je parle toute seule. De longs couloirs, visiblement peu fréquentés, puis une porte dérobée cachée derrière des tentures, et nous y voilà. La salle est immense ; des milliers et des milliers de livres y sont entreposés sur des centaines de mètres d’étagères, le tout sur trois niveaux desservis pas des escaliers en colimaçon. Au plafond, les mêmes lustres de cristal que dans le hall, la poussière en plus. Je cherche un moment le commutateur, mais sans surprise l’électricité ne fonctionne plus. Par bonheur, quelques verrières astucieusement disposées permettent à l’endroit de ne pas baigner dans l’obscurité la plus totale. — De mémoire, le dernier visiteur ...
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