Le fantôme de mon cœur - Histoires de Sexe

Le fantôme de mon cœur

... ne m’y attendais pas ! Tétanisée par la surprise, je sens sa main toujours aussi froide glisser le long de la ceinture de ma jupe et s’infiltrer sous mon chemisier. Je ferme les yeux, ce qui a pour conséquence immédiate de réchauffer sa main tandis qu’il attrape sans ménagement la bretelle de mon soutien-gorge, qui cède également très vite. — De cela non plus, vous n’en avez pas besoin… Vous êtes d’accord ? Qui ne dit mot consent… Lorsque je rouvre les yeux, c’est pour voir ce qu’il reste de ma culotte s’envoler deux étages plus bas. Qu’a-t-il fait de mon soutif ? Je n’en sais rien, mais il est peut-être simplement tombé. En attendant, il remet aussitôt de l’ordre dans ma tenue. — N’oubliez pas le livre, Jennifer. Ce serait dommage, tout de même… Ah, le voilà, ce fameux bouquin. Tandis que nous redescendons, je le feuillette rapidement. Il y a là toute l’histoire de Mac Hillian mais, assez curieusement, pas de nom d’auteur. Je suis sur le point de m’en inquiéter lorsque mon fantôme reprend. — Dites-moi, Jennifer, je rêve ou vous n’avez pas bronché ?— À quel sujet ?— Au sujet de votre lingerie. Cela ne vous dérange donc pas ? Je souris.« Pour cela, mon petit père, c’est raté. » Si je suis bien incapable de dire à quel âge je suis sortie la première fois dans la rue les fesses à l’air, je me souviens très bien que je ne devais pas avoir quinze ans la première fois que je me suis rendue au bahut sans culotte.« Non : encore une fois, si tu cherches à me mettre mal à l’aise avec ...

... cela, c’est loupé. » — Pourquoi voulez-vous que je proteste ? C’est votre désir, il me semble… Logiquement, un sourire, cela ne fait pas de bruit ; mais je l’entends quand même. — Jennifer, vous êtes une dévergondée, répond-il en me prenant par le bras. Cela mérite au moins une petite punition. Houlà ! Une punition ? Si je suis pas contre le principe, mes joues et mon cul gardent toutefois un souvenir cuisant de ses expériences précédentes. Je fais le signe T avec mes deux mains. — C’est quoi, ça ? m’interroge-t-il.— Vous connaissez le basket, ce jeu où il faut mettre un ballon dans un anneau en hauteur ?— Heu, oui, il y a des mômes qui y jouent régulièrement dans la cour intérieure. Mais quel rapport ?— Eh bien, au basket, cela signifie qu’un temps mort est demandé ; une interruption temporaire du jeu, si vous préférez. Et je demande un temps mort. Même si, une fois de plus, je ne le vois pas, je commence à ressentir ses émotions. Là, il est passablement surpris. — Et… Heu… Que voulez-vous ?— J’ai une idée très précise de ce que vous comptez faire, et je ne suis effectivement pas contre une fessée érotique. Mais je vous le dis tout net, quoi qu’il m’en coûte : si vous tapez aussi fort qu’hier, il vous faudra attendre la prochaine élue. Il réfléchit quelques instants. Visiblement, il s’agit d’une éventualité à laquelle il n’avait pas songé. — C’est logique ; il est temps pour moi d’essayer de vivre à votre époque. Eh bien, dans ce cas, on va faire comme dans les vidéos qui ...