1. Le fantôme de mon cœur


    Datte: 15/12/2020, Catégories: f, fh, Oral pénétratio, fsodo, jeu, attache, fouetfesse, délire, merveilleu, fantastiq, amourpass,

    ... il officie à l’université du coin et a accepté de me recevoir en urgence en fin d’après-midi. D’après sa secrétaire, c’est exceptionnel. — Dites-moi, Jennifer, vous y allez avec votre voiture ?— Oui, bien sûr… Pourquoi ?— Parce que dans ce cas, j’aimerais vous montrer quelque chose.— Quoi ? Encore ?— Oui, encore. Venez avec moi, vous allez comprendre. Une fois de plus, il m’entraîne par la main et m’emmène dans ce qui doit être l’un des endroits les plus sombres du château, à hauteur des douves. Je flaire le mauvais coup ; là encore, le cinéma a marqué les esprits. — Mac Hillian, je n’aime pas trop cet endroit.— Je sais, mais vous avez ma parole que rien de désagréable ne vous arrivera. Je me répète : vous êtes ma seule porte de sortie ; c’est d’ailleurs pour cela que je vous ai emmenée ici. Tiens, d’ailleurs, nous sommes arrivés. Là, par terre, dans la marmite. Là, à mes pieds, il y a effectivement une sorte d’énorme et antique gamelle en fonte. J’en soulève prudemment le couvercle, et ce que j’y découvre me cloue sur place. De l’or, des centaines de pièces d’or, qui brillent dans le noir sous la lumière crue de ma torche… — C’est une partie du trésor du château. Prenez-en autant que vous voulez, et achetez-vous une autre voiture… Mon sang ne fait qu’un tour. — Écoutez bien, Mac Hillian : oui, vous m’avez baisée encore et encore. Oui, vous m’avez fait connaître une nouvelle forme de plaisir. Oui, pour vous plaire, je me balade le cul à l’air et les seins libres. Mais ça ne ...
    ... fait pas de moi votre pute ! Gardez votre pognon et trouvez-vous une autre élue ! Je ne suis pas des filles que l’on achète ! Déjà, j’ai tourné les talons, hors de moi. Il me rattrape par le bras. — Jennifer, je vous en supplie, écoutez-moi !— Vous êtes un dégueulasse, Mac Hillian. Foutez-moi la paix.— Laissez-moi vous expliquer, je vous en supplie. Écoutez-moi, vous vous méprenez. Pas facile à dire, mais je trouve que le ton de sa voix semble trahir un véritable sentiment de culpabilité. Je décide de lui donner sa chance et de l’écouter. — Dans les années 1970, il y a eu une autre fille, une ravissante rouquine comme vous. Elle n’était pas l’élue, elle n’a donc jamais su que j’étais là, mais elle était si belle que je l’ai suivie pendant des mois.— Ah ? Et alors ?— Elle avait une voiture anglaise, une Marina si je me souviens bien. Ah, la Marina… Mon père m’en a souvent parlé. L’archétype de la voiture britannique des années 70 : mal conçue, mal fabriquée, mal finie, mal équipée, malcommode à l’usage, des performances ridicules même pour son époque ; elle était en outre d’une fiabilité désastreuse. Mais tout cela n’aurait pas été si grave si elle n’avait pas eu, en plus de tout le reste, une tenue de route ainsi qu’un freinage absolument catastrophiques. — Et un matin, cette fille est partie faire des courses au village voisin ; mais sa route s’est arrêtée sur un arbre un peu plus loin, près du loch. Les experts ont été formels : il ne se serait rien passé si elle avait roulé ...
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