Le fantôme de mon cœur
Datte: 15/12/2020,
Catégories:
f,
fh,
Oral
pénétratio,
fsodo,
jeu,
attache,
fouetfesse,
délire,
merveilleu,
fantastiq,
amourpass,
... dans n’importe quelle autre bagnole. Et ça, voyez-vous, je ne veux pas que cela vous arrive. Je souris rageusement. — Et en plus, vous me prenez pour une conne, Mac Hillian. Ces pièces sont des souverains…— Ah ? Et alors ?— Et alors, vous étiez déjà mort depuis deux siècles lorsque ces pièces ont été fondues, ce ne sont donc pas les vôtres ! Cette fois, il me rattrape par le bras et me colle brutalement contre le mur. — Jennifer ! Bordel ! Vous êtes conne, ou quoi ! Je viens de vous dire que c’est le trésor du château, pas le mien ! Non, ces pièces ne sont pas vraiment à moi ; ce sont celles du type qui a racheté ce château en 1832 ! Et c’est parce que tout ce pognon dort ici depuis plus d’un siècle et demi que je vous l’offre ! Puis, après un silence : — Je ne veux pas vous perdre, Jennifer, mais je ne peux pas vous offrir directement une autre voiture… Maintenant, croyez-moi, ce que je vois chez vous, ce n’est ni une pute ni simplement mon élue… Le brusque changement de ton et de propos me cloue sur place. Et s’il était sincère ? — Vous… Vous… Vous pouvez préciser ?— Préciser quoi ? Que vous êtes vivante, et que je suis mort ? Que nous passons notre temps à nous faire du bien mais que tout cela ne mène à rien ? Vous me faites chier, Jennifer ! Purée, j’ai les yeux ouverts, je sens bien qu’il vient de me prendre dans ses bras. Et lorsque je les ferme, j’ai confirmation de ce que je craignais : de grosses larmes coulent le long de ses joues, jusqu’à mon décolleté. — Ne ...
... pleurez pas, s’il vous plaît. Mac Hillian, arrêtez, s’il vous plaît. J’ai beau le serrer à mon tour dans mes bras, il ne se calme pas. Je décide de prendre le taureau par les cornes. — Merde, Mac Hillian ! Cessez de chialer comme un gosse ! Foutez-moi une raclée si ça vous chante, mais arrêtez de pleurer ! Je suis là, merde ! Je ne sais si c’est le ton de ma voix ou la perspective de m’en foutre une qui le secoue, mais il parvient à se reprendre. — Vous coller une raclée ? Mais pourquoi donc ?— Parce que… Heu… Je ne sais pas si je fais bien de vous le dire, mais j’ai beaucoup aimé la petite séance de tout à l’heure.— Faites-moi penser à ne pas l’oublier, à l’occasion. Cela dit, Jennifer, prenez donc une poignée ou deux de pièces, et revenez-moi avec une voiture digne de ce nom. Je vous l’ai dit : je ne veux pas vous perdre et de toute façon, ce fric n’appartient à personne. Après tout, pourquoi pas… Même si je l’aime bien, c’est vrai que mon tacot n’est plus de première jeunesse, et j’ai vu en arrivant qu’il y avait un vendeur de voitures d’occasion un peu plus bas dans le patelin. J’y trouverai peut-être chaussure à mon pied. — Vous me promettez ?— Je vous promets d’essayer d’en trouver une, en tout cas. Mais pourquoi ne venez-vous pas avec moi ?— Parce que je ne peux pas quitter le château ; je vous rappelle que c’est ici que mon âme est confinée. Bon, dépêchez-vous, vous allez finir par être en retard. Lorsque nous remontons à la surface, une chose est certaine : il va mieux. Il ...