LAURE et AURELIE 4
Datte: 15/12/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
LAURE et AURELIE 4 AURELIE plaisante et chahute sa sœur. Laure a demandé « Où est-il ? », la jeune sœur répond : Dans mon lit….Il y serait très heureux. Par chance pour toi, j'ai été trop lente et il n'est pas amoureux de moi. Dommage, je l'aurais adoré. Il est au salon. Ça ira ? Tu retrouves tes esprits ? Tu as intérêt à te montrer gentille, très délicate. La partie n'est pas gagnée. Tu as été nulle, archi nulle. - Adrien, mon amour. Tu es là ? Que je suis heureuse. Elle me saute au cou, me donne ce baiser plein d'amour que j'espérais à mon arrivée. Elle me répète ce qu'elle a dit à sa sœur et que j'ai entendu, en édulcorant beaucoup, me supplie de lui pardonner sa conduite, l'accueil indigne, son manque de tact. Les autres sont dans la voiture, à l'exception de Raymond rendu furieux par le demi-tour. A sa demande elle l'a déposé devant chez lui avec ses affaires. Tant mieux, il l'avait pressée de partir, lui avait fait perdre son sang froid et causer l'irréparable. - Tu es en droit d'être en colère. J’ai honte Sa main gauche tient mon cou, le caresse, l'index droit se promène sur ma poitrine, pointe mon coeur, ses yeux implorent mon indulgence. Pour se rassurer et pour me convaincre, elle utilise sa meilleure arme, un nouveau baiser. Elle est revenue, elle m'embrasse avec passion, longuement, yeux dans les yeux. Je fonds, je retrouve l'envie de l'aimer. De la plus noire misère, je vire à la béatitude. - Dis, Adrien, tu m'aimes encore, tu m'aimeras toujours, tu veux de ...
... moi ? Tu es venu me le dire, c'est ça ? J'ai tout cassé ? Tu as fait ce chemin pour me parler, je n'ai pas su t'écouter. Moi, je t'aime, je t'en prie, oublie. L'énervement dû au retard, la surprise de ton arrivée au moment du départ, les appels répétés des autres m'ont fait péter un plomb. Tu ne me réponds pas. Tu ne me veux plus ? Effectivement, j'ai un problème. Ce Raymond coucou aurait-il pris place sous sa tente ? Mais comment lui en parler ? Et sans avoir la réponse à cette question, je ne peux pas décider de ma vie avec ou sans Laure. - Tu es contrarié, je le sens. C'est normal. Donne-moi une chance de me racheter. Il y a une place libre dans l'auto, viens avec moi, passons ces vingt quatre heures ensemble. Ce sera merveilleux. Et tu me diras demain ou un autre jour si tu me veux comme fiancée. Je vais voler un pyjama de mon père, tu nageras dedans et il doit bien y avoir par là un vieux survêtement. On se débrouillera. D'accord ? Tu as une question ? - Oui, où vais-je dormir ? - Sous ma tente, bien entendu. Je ne te fais pas peur ? A moins que. - A la place de Raymond ? - Ah ! Je vois. Tu as imaginé que Raymond et moi allions partager la même tente parce qu'il était assis à côté de moi dans l'auto ? Détrompe-toi, j'avais pour lui une intention particulière et je lui avais dit qu'il dormirait avec Sylvestre. Ça les faisait râler, mais c'était la règle, s'il voulait le pardon ! Tu dois me croire. Allez, viens, Émilie et Gilles vont s'impatienter. Une minute, je prends le ...