Le bouchon trop loin 2
Datte: 28/06/2017,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... Catherine, sa voiture était au garage et il fallait la ramener chez elle. C'était quoi, il y a dix ans. - Quoi ! Catherine ! Oh la salope ! Si je la revoie… - Du calme, il ne s'agit pas d'elle. Et on ne dis pas salope. - C'est de ta faute, tu me dévoies. - Donc, on monte chez, elle m'a proposé à boire, et à peine entrés une de ses copines déboule. Catherine lui dit qu'elle ne l'attendait pas si tôt patin couffin, elle nous présente et elle doit téléphoner à ses parents de suite. Je vais pour aller dans le salon quand la copine me rattrape par la manche et me colle d'assez près, « dis-dons toi, t'es mignon, tu la baises ? ». Sitôt répondu par la négative, c'est la main au paquet « viens avec moi, tu vas voir ce que c'est qu'une vraie salope ». - Rien que ça ! Diiis donc ! - Ouaip ! On peut dire que c'est de la drague agressive. Le problème, c'est qu'elle ne me plaît pas du tout, un nez trop grand et étroit, des petits yeux, des cheveux frisés que ça lui fait un casque comme Dark Vador en pire. Sinon le reste est à première vue potable. C'est vrai que les moches doivent y aller avec des méthodes plus brutales, surtout quand elles sont nympho. Après elle me sort « si mon mari est là, tu t'en occupes pas, il reste dans le salon, il aime bien m'entendre baiser dans la chambre ». Vu que c'est allé suffisamment loin, je lui dit que je n'ai pas le temps, je dois faire les courses avec toi. Et là le couperet tombe « toi, t'es puceau ou t'es pédé ! ». Anne rigole. - Bon, mais tu ne ...
... m'as toujours pas trompée. - Dis un nombre entre 1 et 136. - 35. - 35 c'est Solange. - Mais ! 136 ! Tu plaisantes j'espère ! - Mais bien sûr je plaisante. - Donc, je bossais chez MBI, comme tu le sais en intérimaire. Au départ c'était prévu pour une semaine et j'y suis resté deux mois. - Tu parles ! Tu montais en grade pour le travail mais pour le salaire ça bougeait pas. - C'est vrai, mais en passant du cagibi aux bureaux, ça m'a permis de rencontrer Solange. Une belle femme qui ne travaillait pas pour le même service mais dans le même grand local. Je passais devant tous les jours, je lui sortais toutes sortes de vannes et d'histoires drôles, elle avait un bon sens de l'humour, on a sympathisé. Moi je travaillais avec une Allemande, dont je ne me rappelle plus le prénom, qui venait en France perfectionner son français, d'un physique un peu mieux que banal. Et il y avait aussi un connard, d'une lourdeur pas possible, genre dragueur mais qui ne peut draguer que des connes pour pouvoir le supporter, là il n'était pas dans le bon milieu. Des remarques salaces, des propos vulgaires, il ne se rendait pas compte qu'il n'utilisait pas la bonne méthode. On peut dire qu'à force, avec ses vannes sur les Allemands, il ne dérangeait pas l'Allemande, il l'emmerdait. - Tu vas me faire le détail de tout le personnel ? Solange ! - OK ! C'était pour mettre le cadre. Solange était toujours en sous-vêtements sous sa blouse, note que le tissus en coton était opaque mais ça se devinait quand même. ...