1. Le bouchon trop loin 2


    Datte: 28/06/2017, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... Ce qui rendait le connard fébrile et son cerveau d'attardé pensait qu'il arriverait à la baiser. Inutile de te dire que je n'aurais pas parié un kopek dessus, la différence de niveau était énorme. De toute façon, je pensais que Solange était une allumeuse, pour moi c'était peine inutile. On rigolait, ça me suffisait. En fait, je ne discutais guère qu'avec l'Allemande et Solange. Mais un jour, alors que je m'arrête une fois de plus devant son pupitre « dis-moi Julien, pourquoi tu viens me voir si souvent ? ». Moi, décontracté et n'ayant rien à perdre « parce qu'on rigole bien et en plus tu me fais bander sérieux ». Et là, très calmement elle me dit « demain chez moi, cinq heures, ça te va ? - Oui - 8 rue Tabaga, 2e gauche ». - Mon vieux ! C'est rondement mené. - Et inattendu. Donc le lendemain j'y vais, on a baisé comme des zostérops. - C'est quoi ça ? - Des oiseaux. - Et ça baise d'une façon particulière ? - Je n'en sais rien, c'est histoire de sortir un mot savant. - Tu as recouché avec elle ensuite ? - Non. Elle voulait juste une fois, elle était peut-être en manque à ce moment. - Allez, la suivante ! - Attends ! c'est pas fini. - Ben si, tu l'as baisée, voilà. - Sois patiente, merde, on a le temps. Donc je la baise et en partant, je lui dis que je serai muet comme la tombe d'une carpe. Et là « comme tu veux, moi je le dirai à mes collègues, j'espère que ça en emmerdera quelques-uns ». Elle m'explique que son mari s'absente pour plusieurs semaines, qu'il est là pour une ou ...
    ... deux semaines et que chacun peut baiser de son côté quand il n'est pas là. Le lendemain, à la cantine, le connard s'invite à notre table, on ne peut rien faire contre, ainsi que deux de ses collègues. Tout de suite il demande « c'est vrai, c'est vrai ? ». Moi « tu sais, moi si je fais, je fais et je ferme ma gueule, c'est pas à moi qu'il faut demander ». L'Allemande, qui a 32 dents contre lui, enchaîne « tu vois, ça fait des années que tu cherches à la baiser, et lui il a fait en quinze jours, alors arrête d'embêter, tu vaux rien ». Je ne te dis pas la tronche du gars devant ses potes. - J'imagine. Une autre. - Dis un nombre. - 136. - 136, t'as pas le droit, trop récent. Jusqu'à 102 maximum. - Bon ben 102 alors. - Catherine, très bon choix. - Encore Catherine ! Mais tu m'avait dit… - C'est pas la même. - Je bossais en intérim aussi, installations électriques dans ma branche mais au niveau grouillot. Catherine est secrétaire, la vingtaine débutante, son chef est Polonais, ingénieur, 40 balais, très sympa, on se tutoie, il parle bien français mais en roulant les r, il est assez branché cul. C'est d'ailleurs lui qui m'a dit « on ne peut pas baiser toutes les filles du monde, mais on peut essayer ». Il m'a à la bonne, parce que je me suis très vite intégré à l'équipe et aussi que pour un intérimaire je ne suis pas idiot. Un jour il me dit tout bas en me prenant par le bras « tu sais que tu as la côte avec Catherrine ? ». Catherine, je la trouve sympa, mais rigide. Elle rit crispé ...
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