1. Le blé à moudre (1)


    Datte: 17/12/2020, Catégories: Inceste / Tabou

    Ils sont tous là ! Un dimanche ordinaire, qui réveille des souvenirs. Ceux de Rose au bout de la table sont tellement présents. Rose c’est... un peu comme un rayon de soleil. Mais le soleil n’est pas toujours visible, parfois même tellement voilé, avec un ciel si bas que personne ne peut seulement en deviner les contours. Et rien ne s’arrange avec cette quarantaine qui approche, et dix-huit ans déjà le départ de son Mario. Ils sont tous là ! Ça veut dire Pierre son père, Anne-Marie sa mère et Daniel, son fils. La table familiale, à la maison le dimanche c’est sacré. Ici, c’est une ancienne ferme rénovée avec soin par son papa. Un dimanche ordinaire quoi. Pour certains c’est la poule au pot de tradition, chez Rose et bien après la truite aux amandes, il y a un civet de lapin, comme chaque fois qu’ils sont tous rassemblés. Ses parents sont gentils, mais ils rabâchent toujours les mêmes choses et la femme encore jeune s’entend toujours faire les mêmes reproches. — On te l’avait bien dit de ne pas fricoter avec ce type. Tu vois où ça t’a menée ! Il te paie une pension alimentaire au moins ? C’est dommage pour le gamin ! Tu t’en sors au moins ? Puis le soir, à l’heure du départ, c’est avec un gros cabas rempli de produit du jardin parental que Rose et Daniel reprennent la route vers leur domicile. Mais si c’est pénible pour elle, ces visites dominicales, son fils, lui, trouve cela plutôt sympa. Il passe beaucoup de temps avec ce grand-père qui quelque part, remplace son père ...
    ... absent. Un géniteur qu’il ne connait pas, celui-ci, Mario italien de naissance ayant quitté le lit de la belle brune, dès l’annonce de la grossesse de Rose. De son pays natal, il n’a plus jamais donné de nouvelles et depuis dix-huit ans et son gamin a bien grandi. Daniel est un fils gentil affectueux, il travaille bien à l’école et sa mère n’a pas à se plaindre de lui. Elle le trouve un peu taciturne, trop solitaire sans doute aussi, mais c’est son tempérament comme dit Pierre. Alors pour lui, elle accepte volontiers cette corvée d’une visite mensuelle aux grands-parents. Mais ce soir sur la route du retour elle se sent un peu de vague à l’âme, vide dans sa tête. Déprimée par la conversation qu’elle a encore eue avec son père. — Rose ! Pourquoi tu ne trouves pas un homme bien ? Nous allons mourir un jour maman et moi et nous ne voudrions pas te savoir seule. Tu as besoin de quelque chose ? Daniel a l’âge d’avoir des copines maintenant, de faire sa vie d’homme. — Papa ! Bon sang, épargne-moi tout cela ! Crois-tu que je ne sache pas ce qu’est la solitude et puis j’ai un bon travail. — Oui, mais... tu vois bien que toute seule... — Je n’ai pas attendu après vous pour élever mon gamin que je sache ! Laissez-moi respirer un peu. — C’est pour ton bien... tu comprends. — Mais oui, mais je ne demande rien non plus. Je ne vais pas me jeter dans les bras de n’importe qui, je crois que tu me reproches déjà suffisamment de l’avoir fait une fois non ? — Oui ! Bon, ne te sens pas agressée non ...
«1234...8»